Aller au contenu principal

Sanitaire
Schmallenberg : déclarer les avortements

A l’heure où les trois premiers foyers du virus de Schmallenberg ont été confirmés en Deux-Sèvres, les connaissances sur la maladie s’affinent

«Grâce aux foyers identifiés, nous savons déjà que le prélèvement de choix pour l’identification du virus de Schmallenberg est le cerveau de l’avorton ou du mort-né et que le taux de confirmation chez les mères est extrêmement faible. Ce dernier point laisserait supposer que la virémie est courte et que les animaux s’immuniseraient rapidement. D’ailleurs, une étude sérologique réalisée aux Pays-Bas estime que le taux de séroprévalence dans les cheptels atteints à l’automne dernier est supérieur à 70 %. Mais cette immunité est-elle suffisante pour éviter une nouvelle infection ? 
Par ailleurs, le virus a été identifié chez des moucherons, de type culicoïde, piégés en Belgique et au Danemark  : la transmission vectorielle semble se confirmer.
Au 16 mars, en France,  824 foyers ont été identifiés dont 93 % en élevages ovins, 6 % en élevages bovins et 1 % en élevages caprins. L’impact d’un élevage à l’autre est très variable : des pertes allant jusqu’à 30 % des mises bas ont été signalées. En Deux-Sèvres,  23 suspicions ont été déclarées. Seulement, 10 ont été analysées depuis l’agrément récent du Lasat et parmi elles, trois se sont révélées positives. Sommes-nous en sous déclaration ou  bien est-ce que le virus s’est éteint aux portes du département au début de l’hiver dernier ? Cette dernière hypothèse est probable compte tenu de la quasi-absence de foyers dans les départements frontaliers situés en arrière du front de propagation. Les éleveurs doivent continuer à déclarer toute suspicion de la maladie : avorton ou nouveau-né mal formé ou nouveau-né présentant des troubles neurologiques, afin  que les connaissances sur la maladie s’affinent. A noter que ces déclarations et analyses sont gratuites et sans aucune conséquence sur l’élevage en cas de positivité. 

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Dany Dubernard a été élue maire de Boivre-la-Vallée en mai 2020. Elle ne se représente pas en mars 2026.
Boivre-la-Vallée supprime ses communes déléguées
Le 1er janvier, Boivre-la-Vallée n'aura plus ni mairie déléguée ni maire délégué. Une économie mais aussi une meilleure…
L'élevage d'Anne Boutet affiche une longévité record.
À Pamproux, Anne Boutet incarne l'excellence caprine

L'éleveuse du sud Deux-Sèvres conduit un troupeau de Saanens aux hautes performances techniques et génétiques, notamment en…

Mathieu Ramus et Clément Tholance ont notamment aménagé cette salle de jeux dans la tour médiévale.
Un gîte pour les amateurs de jeux vidéo
Dans quelques jours, un concept unique en France ouvre à Vivonne: un gîte suréquipé qui permet aux amateurs de jeux vidéo d'…
Les deux bâtiments pour les gestantes sont sur aires paillées en pente. De gauche à dr. : Régis Rézeau (Cooperl), Jérôme Clerc, Jeanne (salariée sur la ferme) et Samuel Bernard (Alicoop).
Un agrandissement de bâtiment plus que raisonné

Dans les plaines céréalières, l'élevage hors-sol montre sa pertinence. Jérôme Clerc s'est lancé en porcs (naisseur-engraisseur…

Sébastien Depoorter est directeur de l'établissement M-Extend de Loudun
Dans les coulisses de l'industrie locale
Dans le cadre de la semaine de l'industrie, le site de Loudun de la société M-Extend (anciennement Manip') ouvre ses portes. Son…
Mélanie Gatard a lancé son activité d'apicultrice en 2023 à Chabrac.
Une année correcte pour le miel
Installée depuis 2023, Mélanie Gatard est apicultrice à Chabrac.
Publicité