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Salon de l'agriculture : la promotion de la race en ligne de mire pour Mathieu Breillat

© Julie Menard

Mathieu Breillat, éleveur de parthenaises à Coulon, n’est pas monté à Paris depuis 2015. Cette année, Linotte et sa génisse Savaplaire lui ont ouvert la porte du Concours général agricole, dans la section des vaches suitées. Seul sur son exploitation, il peut compter sur les éleveurs de France Parthenaise : « Je n’ai pas de salarié. Je vais partir le mardi 1er mars, revenir le mercredi et faire un deuxième aller-retour jeudi et vendredi. Je compte sur d’autres éleveurs pour nourrir et charger mes animaux le dimanche. Le jour où il n’y a plus cette entraide, je n’y vais plus », assure-t-il, avant d’ajouter : « On ne remercie pas suffisamment France Parthenaise qui organise tout pour les éleveurs : l’hôtel, les repas, le transport des animaux… ».

On peut s’occuper des bêtes d’autres éleveurs, même si on est en concurrence avec eux."

Pour Mathieu Breillat, la convivialité est aussi importante que le concours : « On mange tous ensemble. On peut s’occuper des bêtes d’autres éleveurs, même si on est en concurrence avec eux. La sélection est sévère : le fait d’être sélectionné est déjà une belle récompense. C’est un concours prestigieux, un peu à part, et une magnifique vitrine pour le grand public ».

Promouvoir la race est une motivation forte pour lui et ses collègues : « La race parthenaise se distingue par sa cohérence entre les attentes des éleveurs et le produit final. Les éleveurs cherchent un bassin large, de bonnes qualités maternelles et une grande finesse d’os, ce qui plait aussi aux bouchers ».

Linotte, la vache qu’il présente, est déjà bien sortie au concours de Lezay puis au concours national, à Parthenay. Après son vêlage en décembre, le temps de la préparation a commencé : « Je la douche et la brosse une fois par semaine pour qu’elle ne se gratte pas trop, que son poil soit beau. Elle est seule avec une copine au pré, avec de la betterave fourragère à volonté et un peu de tourteaux de lin et lupin toastés ». Elle a eu droit à une séance de pédicure par la société Rumiserv. La jeune Savaplaire, âgée de deux mois, s’entraine à marcher à pied, même si ça ne lui plaît pas toujours !

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