Aller au contenu principal

Robotique
Robs4Cops : créer une solution d'agriculture robotisée

Un projet européen cherche à développer l'autonomie des robots et des outils du travail de sol en viticulture, maraîchage et grandes cultures.

Le robot Ceol tractant des outils du travail de sol connectés à un ordinateur.
© Terrena
Une minute !
Les articles publiés entre le 15 et le 30 juillet sur CaracTerres.fr sont en accès libre ! Vous pouvez ainsi découvrir le contenu de nos quatre journaux. 
Pour rejoindre notre communauté d’abonnésdirection la boutique en ligne. 
Déjà abonné ? Activez votre compte numérique ici en réinitialisant votre mot de passe. En cas de difficulté, contactez-nous à redaction@caracterres.fr

 

Pour faire face à la pénurie de main-d'œuvre, un projet européen d'une durée de quatre ans a vu le jour en 2020 : Robs4Crops, piloté par l'université de Wageningen (Pays-Bas) et réunissant seize partenaires.

L'objectif est de développer la robotique et l'automatisation dans l'agriculture européenne, de penser un système robotique global avec des outils intelligents et des véhicules autonomes. Pour cela, quatre pays ont mis en place des essais : les Pays-Bas, l'Espagne, la Grèce et la France.

En France, Terrena est chef de pont avec ses deux filiales LVVD (vigne) et Cécoval (maraîchage). À ce stade, l'expérimentation porte uniquement sur le désherbage mécanique en vigne, alors que les essais en maraîchage pourraient démarrer à l'automne. LVVD a sélectionné des viticulteurs du vignoble nantais jusqu'à la Touraine. " Ils sont conscients que la robotisation est une solution face au manque de main-d'œuvre, qui est encore plus prégnant lorsque le désherbage est mécanique ", souligne Bertrand Pinel, responsable innovation à Terrena.

Des sessions de co-design

Dans le cadre de Robs4Crops, des travaux sont menés pour rendre intelligents les outils que le robot Ceol d'Agreenculture va tracter. Pour cela, les outils sont bardés de capteurs (vitesse, profondeur de travail du sol…) et d'une connexion avec le cerveau du robot.

En effet, le robot sait prendre les virages, ne pas abîmer les rangs ni les ceps, mais il ne sait pas si l'outil derrière lui fait bien le travail. L'enjeu est donc que les données aillent de l'outil au robot afin " de rendre les outils intelligents ", indique Luc Dejonghe, chef de projet Robs4Crops à Terrena.

Plusieurs outils ont été testés : décavaillonneuse, outil à disques, broyeur interrang, doigts Kress. Jusqu'alors, ce sont des techniciens et experts qui mettent en route le robot. " L'enjeu de cette année est de mettre le robot entre les mains des viticulteurs ", confie Bertrand Pinel. Les avantages du robot Ceol sont le faible coût annoncé et sa petite taille, notamment.

Ce projet européen permet à tous les maillons de participer au développement de nouvelles technologies " intelligentes ", notamment au travers de sessions de co-design où les acteurs se mettent autour de la table pour réfléchir à diverses problématiques.

" En effet, ces outils posent la question de l'interface, du stockage des données et de propriété des données. Par exemple, comment éviter à un viticulteur, qui a d'autres outils de gestion de données, de devoir les saisir de nouveau ? Et la question de la réglementation demeure. Elle n'est pas encore finalisée ".

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

L'atelier des 6 Vallées réunit des producteurs de la Vienne et des Deux-Sèvres.
L'Atelier des Vallées prend forme
L'atelier collectif de découpe et de transformation de produits locaux des Vallées devrait voir le jour début 2026 à Coulombiers…
Baptiste Conreaux amène les commandes de fruits, légumes, jus et œufs à la porte de ses clients.
Des produits locaux livrés à domicile

Si la demande de livraison de fruits et légumes locaux était forte pendant la crise sanitaire, elle s'est bien estompée ces…

Laurette Didière vient de créer son agence Charentes In Flow.
Découverte touristique sur-mesure des Charentes
Laurette Didière créé une agence de tourisme réceptive : Charentes In Flow.
La Chambre d'agriculture de Charente (représentée par son président Christian Daniau) a porté le dossier pour tout le Poitou-Charentes. Aux manettes : le service Environnement, dirigé par Audrey Triniol.
La MAEC zone intermédiaire financée en intégralité
Tous les agriculteurs éligibles à la mesure agro-environnementale et climatique "zone intermédiaire en Poitou-Charentes", qui en…
Guillaume Roux et Cassandra Bœuf veillent sur leurs escargots.
Nouveaux anges gardiens pour les cagouilles
Cassandra Bœuf et Guillaume Roux ont repris la Cagouille charentaise, à Mons. L'exploitation hélicicole va déménager dans les…
Il manque un quart de sole de cultures d'hiver, qui n'ont pas pu être semées en Gâtine, et en plaine, les parcelles argilo-calcaires ont noyé par endroits.
"Si la collecte atteint 60 % d'une année standard, ce sera bien "

Les conditions climatiques ont chamboulé les plans d'assolement traditionnels. Ce début de printemps voit un potentiel de…

Publicité