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Robotique
Robs4Cops : créer une solution d'agriculture robotisée

Un projet européen cherche à développer l'autonomie des robots et des outils du travail de sol en viticulture, maraîchage et grandes cultures.

Le robot Ceol tractant des outils du travail de sol connectés à un ordinateur.
© Terrena
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Pour faire face à la pénurie de main-d'œuvre, un projet européen d'une durée de quatre ans a vu le jour en 2020 : Robs4Crops, piloté par l'université de Wageningen (Pays-Bas) et réunissant seize partenaires.

L'objectif est de développer la robotique et l'automatisation dans l'agriculture européenne, de penser un système robotique global avec des outils intelligents et des véhicules autonomes. Pour cela, quatre pays ont mis en place des essais : les Pays-Bas, l'Espagne, la Grèce et la France.

En France, Terrena est chef de pont avec ses deux filiales LVVD (vigne) et Cécoval (maraîchage). À ce stade, l'expérimentation porte uniquement sur le désherbage mécanique en vigne, alors que les essais en maraîchage pourraient démarrer à l'automne. LVVD a sélectionné des viticulteurs du vignoble nantais jusqu'à la Touraine. " Ils sont conscients que la robotisation est une solution face au manque de main-d'œuvre, qui est encore plus prégnant lorsque le désherbage est mécanique ", souligne Bertrand Pinel, responsable innovation à Terrena.

Des sessions de co-design

Dans le cadre de Robs4Crops, des travaux sont menés pour rendre intelligents les outils que le robot Ceol d'Agreenculture va tracter. Pour cela, les outils sont bardés de capteurs (vitesse, profondeur de travail du sol…) et d'une connexion avec le cerveau du robot.

En effet, le robot sait prendre les virages, ne pas abîmer les rangs ni les ceps, mais il ne sait pas si l'outil derrière lui fait bien le travail. L'enjeu est donc que les données aillent de l'outil au robot afin " de rendre les outils intelligents ", indique Luc Dejonghe, chef de projet Robs4Crops à Terrena.

Plusieurs outils ont été testés : décavaillonneuse, outil à disques, broyeur interrang, doigts Kress. Jusqu'alors, ce sont des techniciens et experts qui mettent en route le robot. " L'enjeu de cette année est de mettre le robot entre les mains des viticulteurs ", confie Bertrand Pinel. Les avantages du robot Ceol sont le faible coût annoncé et sa petite taille, notamment.

Ce projet européen permet à tous les maillons de participer au développement de nouvelles technologies " intelligentes ", notamment au travers de sessions de co-design où les acteurs se mettent autour de la table pour réfléchir à diverses problématiques.

" En effet, ces outils posent la question de l'interface, du stockage des données et de propriété des données. Par exemple, comment éviter à un viticulteur, qui a d'autres outils de gestion de données, de devoir les saisir de nouveau ? Et la question de la réglementation demeure. Elle n'est pas encore finalisée ".

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