Aller au contenu principal

Réseau internet : Toujours plus vite, toujours plus haut, toujours plus fort !

La Charente-Maritime fait figure de pionnier dans le câblage de tout le département en fibre optique.

Autour de l’opérateur-constructeur Orange, Dominique Bussereau, Corinne Imbert, sénatrice de Beauvais sur Matha et Jean-Marie Roustit, conseiller départemental.
Autour de l’opérateur-constructeur Orange, Dominique Bussereau, Corinne Imbert, sénatrice de Beauvais sur Matha et Jean-Marie Roustit, conseiller départemental.
© AC

La devise télévisuelle sied au vaste chantier qu’a entrepris avec Orange le Conseil départemental : équiper tous les foyers de Charente-Maritime de la fibre optique d’ici 2022. Tous, cela veut dire aller jusque dans la ruralité et les maisons isolées, pour accéder plus rapidement au réseau internet pour le téléphone, la télé ou la toile. A des vitesses parfois multipliées par 80 à celles aujourd’hui desservies par les opérateurs. En inaugurant, lundi dernier, la «première armoire de connexion», nommé «point de mutualisation» (mais dans le jargon technique «sous-répartiteur optique») à Beauvais sur Matha, c’était de manière volontaire montrer du doigt les efforts entrepris depuis la signature de délégation de service public avec Orange de l’automne dernier. Le très haut débit en fibre optique s’installe dans le département.
«Le sous-répartiteur optique de Beauvais sur Matha est l’un des 7 sous-répartiteurs optiques qui sont rattachés au nœud de raccordement optique situé à Louzignac» explique Jean-Benoît Leclerc, directeur de Charente-Maritime très haut Débit (CMTHD), «il permettra de servir 383 logements et 12 entreprises en très haut débit.» Et d’égrener le «chantier» quasi industriel qu’a entrepris Orange  : le réseau, ce sont 61 nœuds de raccordement optique, plus de 700 répartiteurs que l’on souhaite «intégrer» dans le paysage urbain ou des villages. Objectif : connecter à la fibre les 270 000 logements, principalement ruraux. Puisque les grandes agglomérations de La Rochelle, Rochefort, Royan et Saintes ont choisi une autre approche pour connecter leur foyer à la fibre. Selon Jean-Marie Roustit, conseiller départemental en charge du dossier, «la mise en place des armoires montre que l’on est entré dans la phase concrète»  : «la fibre optique va placer les territoires ruraux à égalité avec les territoires urbains. Chose que nous n’avions pas avec la qualité de l’ADSL. La fibre optique va dynamiser l’emploi dans la ruralité.» Il va plus loin : «Certes on jouera plus vite. Les ados vont apprécier, mais la fibre a d’abord un aspect économique pour les entrepreneurs, les artisans, les agriculteurs. On pourra transmettre des données plus rapidement. Un géomètre pourra s’installer en pleine campagne et transmettre ses documents au notaire partout en France. Le télétravail sera facilité sans contrainte géographique.» La Charente-Maritime toujours «un peu en avance» sur ces équipements depuis l’avènement de la toile (en 2006) poursuit sa cadence en y mettant les moyens. Ce sont 211 M€ d’investissement et 115 M€ pour les raccordements. Orange met dans le pot 281 M€, les contributions publiques s’élèvent à 45,6 M€ dont l’Union européenne 14,5 M€, l’Etat 15,6 M€, Région 4,7 M€et le Département 10 M€.
Cette fibre, un fil de verre ou de plastique, va multiplier les «débits.» Selon Jean-Marie Roustit le débit minimum sera de 100 Mb/s au lieu de 0 à 30 Mb actuel avec l’ADSL. Toute cette fibre va être enterrée : 17 000 kms. Cette phase de construction des nœuds et des armoires va prendre environ un an où seront raccordés les logements couverts par la fibre dans la rue, puis dans un second temps de 6 mois à un an, on raccordera les logements où la fibre est dans l’immeuble ou depuis la route par voie aérienne. La liste du déploiement par communes est connue. (voir notre site internet www.agriculteur-charentais.fr). Jean-Marie Roustit souligne que le calendrier du «déploiement » est « un peu en avance» avec le délégataire, Orange. 2022 n’est donc pas si loin.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Tom et Didi Hawkins ont repris la supérette de Bouresse, ouverte tous les jours, sauf le mardi de 8 h à 13 h et de 15 h 30 à 19 h 30. Le dimanche de 8 h à 12 h.
Ouverture de commerces à Bouresse et Leigné-les-Bois

Lors des vœux des maires de début d'année, leur arrivée était signalée comme des "bonnes nouvelles". Les supérettes de…

Julien Dupuis, de l'Earl la Mardière, aux côtés de sa génisse Parthenaise ayant remporté le prix de championnat du concours. Elle a été achetée pour la boucherie du Leclerc d'Azay-le-Brûlé.
Concours de boucherie de Saint-Maixent : les ventes en petite forme

Les ventes atones lors de la foire de Saint-Maixent-l'École, le 11 avril, ont confirmé la tendance observée lors des derniers…

16 étudiants en BTS ACSE de Venours ont participé au projet.
Les lycéens à la découverte des Pays Bas
16 élèves du lycée de Venours vont réaliser le mois prochain un voyage vers les Pays-Bas. Au programme, un peu de tourisme, et…
Dans l'équipe de Théon Innovation, des associés fondateurs, Nicolas Bentz et Aurélia Flèche (à gauche) de la banque d'affaires énergie Adenfi. Xavier Guillot, responsable de la division agronomie et scientifique (à gauche au second plan). À droite, Philippe Moreau, fondateur de Théon Innovation, Dominique Clément, consultant et Mohamed Madani, ingénieur.
"L'agrivoltaïsme doit créer un nouvel atelier "

La proposition de loi sur l'agrivoltaïsme, déposée par le député de la Vienne, Pascal Lecamp, a été adoptée par la Commission…

Romain Pétorin, Nathan Groussard, Gwenaëlle Richard, Elena Morillon et Aurélien Lys autour du diorama des deux premiers.
Le modélisme agricole s'expose à Migré

Ce dimanche 27 avril, une quinzaine de passionnés exposeront leurs réalisations de modélisme agricole à Migré.

Marie Pasquinet a débuté son activité d'accueil à la ferme en 1993.
Hôte, mais surtout agricultrice

Et si on se mettait au vert à quelques kilomètres de chez soi ? Direction Vellèches, au Manoir de la Blonnerie, une ferme…

Publicité