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FDSEA
Rencontre avec Madame la sous-préfète

Le conseil d’administration de la FDSEA s’est tenu mardi 7 octobre. Les discussions ont porté sur les productions. Suite au conseil, les responsables de la FDSEA et des JA se sont entretenus avec la sous-préfète de Parthenay sur trois dossiers importants.

Les responsables de la FDSEA et des JA se sont rendus à la sous-préfecture de Parthenay.
Les responsables de la FDSEA et des JA se sont rendus à la sous-préfecture de Parthenay.
© DR

Le conseil d’administration de la FDSEA s’est tenu mardi 7 octobre dernier à Parthenay. L’ordre du jour s’est concentré essentiellement sur les productions. Au préalable, les présidents des différentes sections d’élevage mais également celui de la section des grandes cultures s’étaient réunis pour faire un point de conjoncture. L’augmentation des charges pèse indéniablement sur l’ensemble de l’agriculture et sur le revenu des agriculteurs. Le débat entre responsables a été enrichissant : si l’élevage a du mal à supporter la hausse notamment de l’aliment, les producteurs de céréales et oléoprotéagineux n’en n’ont pas toujours vu les retombées. Depuis quelques mois, les cours des céréales baissent sans que l’aliment suive cette courbe. La FDSEA a décidé de rencontrer les fabricants d’aliments pour faire la lumière sur le sujet.
Rencontre avec la sous-préfète
Suite au conseil d’administration, les responsables de la FDSEA et des JA, conduis par leurs présidents respectifs Patrice Coutin et David Paillat, se sont invités à la sous-préfecture de Parthenay pour s’entretenir sur trois dossiers principaux avec Madame la sous-préfète, Chantal Ambroise. La réforme des zones défavorisées françaises, avec la proposition faite par la commission européenne pour une nouvelle cartographie qui n’est pas acceptable pour le département. Les Deux-Sèvres qui avait 65% du territoire concerné n’en aurait plus que 10%. La délégation a rappelé à la représentante de l’Etat que, les éléments bocagers, la structure du sol, le taux de prairie ou encore les zones à faible potentiel doivent être pris en compte dans les critères physiques pour le zonage. Les arguments économiques, à savoir la présence sur ces territoire, de l’élevage et des outils qui en dépendent, sont tout aussi probants pour le maintien de ces zones. En effet les suppléments d’aides DJA, prêts bonifiés mais aussi l’indemnité compensatoire au handicap naturel, ont permis de maintenir l’activité économique et agricole dans ces cantons. Preuve en est notamment, la chute du nombre de brebis hors zones défavorisées. La diminutions des aides liées à cette réforme est estimée à 5 millions d’euros. Second dossier traité lors de cette rencontre, la crise qui sévie aujourd’hui dans l’élevage. Patrice Coutin a rappelé que les mesures d’urgence promises par le ministre de l’agriculture se font attendre. « Monsieur le ministre joue la montre en attendant les décisions de l’Europe », a-t-il dit. Il s’agit d’aides financières ou de prise en charge d’annuité de la MSA ou de prêts bancaires. La fièvre catarrhale ovine est un dossier qui aggrave le malaise que traverse l’élevage. Le foyer de sérotype 1 dans le département voisin de la Charente entraîne l’arrondissement de Niort ainsi que le canton de Mazières-en-Gâtine en zone réglementée. La FDSEA et les JA affirment le besoin rapide de vaccin pour les deux sérotypes. De plus, la vaccination devient obligatoire d’ici la fin de l’année. Les tarif appliqués par les vétérinaires seront alors fixés par le préfet, après une commission dite bipartite. La FDSEA et les JA resteront vigilants sur ce tarif pour que les difficultés que rencontrent les éleveurs ne soient pas encore aggravées.

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