Aller au contenu principal

JA
« Qui se gave le plus ? » : la réponse des Jeunes Agriculteurs

Les JA des Deux-Sèvres ont pointé du doigt une grande surface de Niort. Une manifestation pour attirer l’attention des consommateurs et des pouvoirs publics sur l’écart entre prix d’achat et prix transformé.

Le prix du lait exacerbe les tensions entre producteurs et distributeurs.
Le prix du lait exacerbe les tensions entre producteurs et distributeurs.
© DR

Les Jeunes Agriculteurs ont entamé le 29 avril une campagne pour attirer l’attention, produit par produit, sur les marges des distributeurs et des industriels. Leur site www.quisegaveleplus.com a été ouvert en appui à une action syndicale organisée dans toute la France le 7 mai.

Ce jour-là les JA des Deux-Sèvres ont choisi le centre Leclerc de Niort pour dénoncer « les marges abusives des distributeurs » au détriment des producteurs mais aussi pour mettre en évidence leur impossibilité à négocier leurs prix de vente.

A l’entrée et dans les rayons de la grande surface, ils ont pris à témoin les consommateurs sur les écarts de prix entre production et consommation, alors que la qualité est une de leurs préoccupations constantes. 

« Les grandes marques de distribution n’hésitent pas à communiquer sur leur implication dans la défense du pouvoir d’achat des consommateurs : dire cela est inadmissible. Parce que ces mêmes enseignes pratiquent des marges plus que confortables sur les dos des producteurs », ont expliqué les Jeunes Agriculteurs. 

Dans les rayons, les jeunes manifestants font le tour de quelques produits. Certains prix affichés les confortent sur le bien-fondé de leur action. Ainsi le lapin entier, payé 1,57 euro au producteur et vendu 6 euros le kilo. Dans d’autres magasins ou enseignes, il a même atteint 7,45 euros, voire 8 euros. « Il faut rétablir la vérité, explique Jean-Baptiste Rasillard, président des JA : les GMS font croire au consommateur qu’elles baissent les prix, ce n’est pas vrai. »

Soutenus par la FDSEA, les JA ont poursuivi leur inventaire dans les rayons et en particulier, pour les produits de secteurs en crise. Du lait UHT, demi-écrémé, acheté 0,26 euro le litre et vendu 0,59 euro. « Pas mal pour du lait juste mis en brique », ironise l’un d’eux. Dans le même rayon, du lait entier, « sous marque distributeur, donc soi-disant moins cher que les autres », est vendu 0,72 euro. Enfin, du lait entier de marque… 0,85 euro. Au rayon boucherie, à nouveau, la surprise est de taille en décryptant l’étiquette du faux-filet. La viande bovine est achetée 2,60 euros le kilo au producteur, le rôti est vendu 19,90 euros !

Ces écarts ont été portés à la connaissance des dirigeants de la grande surface. Reste à faire la vérité et à les faire connaître, sur les marges des différents intermédiaires. Pour les Jeunes Agriculteurs, seul l’observatoire qu’ils demandent permettra de faire la vérité sur ce point.

 


Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Tom et Didi Hawkins ont repris la supérette de Bouresse, ouverte tous les jours, sauf le mardi de 8 h à 13 h et de 15 h 30 à 19 h 30. Le dimanche de 8 h à 12 h.
Ouverture de commerces à Bouresse et Leigné-les-Bois

Lors des vœux des maires de début d'année, leur arrivée était signalée comme des "bonnes nouvelles". Les supérettes de…

Julien Dupuis, de l'Earl la Mardière, aux côtés de sa génisse Parthenaise ayant remporté le prix de championnat du concours. Elle a été achetée pour la boucherie du Leclerc d'Azay-le-Brûlé.
Concours de boucherie de Saint-Maixent : les ventes en petite forme

Les ventes atones lors de la foire de Saint-Maixent-l'École, le 11 avril, ont confirmé la tendance observée lors des derniers…

16 étudiants en BTS ACSE de Venours ont participé au projet.
Les lycéens à la découverte des Pays Bas
16 élèves du lycée de Venours vont réaliser le mois prochain un voyage vers les Pays-Bas. Au programme, un peu de tourisme, et…
Le camion Christelle Berthonneau s'appelle Sereine. Elle va à la porte de ses clientes ou s'arrête sur la place des villages.
Ces services qui viennent à notre porte
Certains commerçants ont décidé d'arpenter les routes de nos campagnes pour amener certains services à la porte de leurs clients.
Romain Pétorin, Nathan Groussard, Gwenaëlle Richard, Elena Morillon et Aurélien Lys autour du diorama des deux premiers.
Le modélisme agricole s'expose à Migré

Ce dimanche 27 avril, une quinzaine de passionnés exposeront leurs réalisations de modélisme agricole à Migré.

Zeina Hokayem peint des tableaux de femmes, très colorés, sur de l'acier.
Des tableaux colorés et débordants de vie
Elle est arrivée il y a 3 ans dans la Vienne, et Zeina Hokayem a déjà disséminé les couleurs qui lui tiennent tant à cœur dans…
Publicité