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Promouvoir des systèmes caprins autonomes et herbagers

Le réseau a fait le point sur les missions et les objectifs du réseau et a donné quelques pistes pour optimiser ses cultures et ses rotations afin de favoriser l’autonomie alimentaire.

Jérémie Jost a souligné lors de son observation qu’autonomie
rime souvent avec économie.
Jérémie Jost a souligné lors de son observation qu’autonomie
rime souvent avec économie.
© Victor Bellaud

Plus un élevage caprin valorise l’herbe, plus l’exploitation se rapproche de l’autonomie alimentaire et meilleurs sont les revenus de l’éleveur. Ce raisonnement est le leitmotiv du REDCap, pour Réseau d’expérimentation et de développement caprin. Mis en place en 2011 pour conduire des actions de recherche et de développement sur l’alimentation à l’herbe et l’autonomie alimentaire, en lien avec le dispositif Patuchev de l’Inra de Lusignan, le REDCap suit trente élevages caprins du Poitou-Charentes et des Pays de la Loire. Il organise régulièrement des journées techniques. L’une d’entre elles avait lieu le 12 avril dernier à Scorbé-Clairvaux (Vienne).

Une part d’autonomie qui fait un bond
Ingénieur à l’Institut de l’élevage et animateur REDCap, Jérémie Jost a commencé par présenter les résultats 2015 du réseau. « En termes de cheptel, la moyenne des trente élevages suivis se situe autour de 310 chèvres. La part moyenne d’autonomie est de 80 %, contre 61 % en 2014. Ce niveau est très élevé », met-il en avant. Le jeune ingénieur n’a pas oublié de souligner qu’autonomie rimait souvent avec économie. « Entre un élevage non autonome et un autre qui utilise au moins 70 % de fourrages issus de l’exploitation, la rémunération varie de 80 €/1 000 l. En cas de prix des intrants élevé, l’élevage autonome à 70 % va mieux résister et ne perdre que 93 euros/1 000 litres, contre 131 €/1 000 l pour un élevage moins autonome ».

Plus d'infos dans le journal Agri 79 du 22 avril 2016

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