Aller au contenu principal

Profession : graphiste culinaire

Mathilde Mouhé conseille et oriente les producteurs locaux dans leur stratégie marketing, afin que leur offre sorte du lot sur les  étals.

Mathilde Mouhé rencontre les producteurs locaux et les artisans, comme Jérémie Chosson, le fromager dans le centre de Poitiers (ici devant son magasin).
© Marine Nauleau

C’est un mélange de savoir-faire, créativité et partage » résume Mathilde Mouhé pour décrire la culinarité d’une production locale. Une manière de se différencier des autres et c’est donc bien au cœur de son métier. La graphiste culinaire s’est installée dans cette activité professionnelle en novembre 2020 avec la ferme volonté de valoriser le métier d’agriculteur. « Je veux que mes clients vivent de leur métier. Un beau logo et une belle étiquette, un beau packaging et une stratégie commerciale vont y contribuer. Il faut faire sa place parce que de plus en plus de producteurs vendent en direct ou via des magasins et épiceries fines » affirme Mathilde Mouhé qui n’imagine évidemment pas son métier sans la rencontre avec les producteurs. « Je veux les rendre acteurs de leur communication. On étudie leur cible et leurs besoins, leurs objectifs et la concurrence ». Depuis le magasin de producteur de Romagne « La Grange ouverte », aux producteurs de noisettes, en passant par une vigneronne de la région, un céréalier du Berry, qui vend ses farines et ses pâtes, des agricultrices de Charente qui préparent des produits « bean to bar » (de la fève à la tablette… de chocolat), et bientôt des maraîchers ou des acteurs de l’agrotourisme, la clientèle est large pour la graphiste culinaire.

Conseils et formations

Pour Mathilde Mouhé, si « le meilleur réseau social c’est la table », cela ne l’empêche évidemment pas d’être présente sur instagram (@mathilda.graphisteculinaire) où elle diffuse, non seulement de belles photos, mais aussi, régulièrement, des conseils (complètement gratuits) du type : « 3 solutions pour créer ta marque de produits d’épicerie fine » ou encore « 3 conseils aux petits oignons pour ton compte instagram ». Dans les prochains mois, elle envisage de proposer des vidéos de formations en ligne, gratuites pour ses clients.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Les givrés de Noël lancent leurs défilés sur les routes du Civraisien ce samedi 6 décembre.
Les agriculteurs font briller nos villages
Dans le Civraisien et en Vienne et Gartempe, les agriculteurs, au volant de leurs tracteurs illuminés, parcourent depuis…
L'élevage d'Anne Boutet affiche une longévité record.
À Pamproux, Anne Boutet incarne l'excellence caprine

L'éleveuse du sud Deux-Sèvres conduit un troupeau de Saanens aux hautes performances techniques et génétiques, notamment en…

Mathieu Ramus et Clément Tholance ont notamment aménagé cette salle de jeux dans la tour médiévale.
Un gîte pour les amateurs de jeux vidéo
Dans quelques jours, un concept unique en France ouvre à Vivonne: un gîte suréquipé qui permet aux amateurs de jeux vidéo d'…
Engraissement : des actions pour développer la production

Face à la décapitalisation et aux montants élevés du maigre, Terrena, la Caveb et Feder mettent en place des aides pour…

Les deux bâtiments pour les gestantes sont sur aires paillées en pente. De gauche à dr. : Régis Rézeau (Cooperl), Jérôme Clerc, Jeanne (salariée sur la ferme) et Samuel Bernard (Alicoop).
Un agrandissement de bâtiment plus que raisonné

Dans les plaines céréalières, l'élevage hors-sol montre sa pertinence. Jérôme Clerc s'est lancé en porcs (naisseur-engraisseur…

Les prix de bovins ont prix 2€/kg depuis le début de l'année.
Un marché bovin qui s'emballe, faute d'offre
Comme partout en France, le nombre de bovins viande ne cesse de baisser dans la Vienne. Moins soumis aux aléas mondiaux que les…
Publicité