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Privilégier les petites structures pour favoriser l’emploi et le développement local

L’EARL J’Y Crois installée à Bréville a fait le choix de rester sur une exploitation de petite taille. Avec des vignes et des céréales bio, Pascal et Agnès Rousteau défendent une vision locale où « les agriculteurs s’entraident et ne cherchent pas à croquer le voisin. »

Pascal Rousteau a progressivement passé toute sa production 
en bio, vignes comme céréales.
Pascal Rousteau a progressivement passé toute sa production
en bio, vignes comme céréales.
© A.V.

L’EARL J’Y Crois est une structure familiale. Pascal Rousteau et son épouse sont associés et travaillent avec un salarié et un apprenti, auxquels s’ajoutent quelques saisonniers. Pascal est installé depuis bientôt 30 ans sur la commune de Bréville. Le passage en bio s’est passé en deux temps. Il a commencé par ses vignes en 1998. Il s’occupait alors de 15 hectares de vignobles auxquels s’ajoutaient 55 hectares de céréales. Lorsque son épouse s’est installée, en 2013, l’EARL a profité de droits de plantation pour remplacer 5 hectares de céréales par la même superficie en vignes. Les céréales sont passées en bio quelques années plus tard. « C’était compliqué pour moi de continuer à utiliser le pulvérisateur. »

« Je distribue les produits en vente directe, aussi bien sur les vignes que sur les céréales. On fait du jus de raisin, du pétillant, du vin de pays, des pineaux et du cognac. Sur les céréales, on fait partie du GIE La Ferme de Chassagne. Nous sommes huit producteurs à commercialiser nos produits en bio sous cette marque commune. Nous sommes à chaque échelon, ça nous permet de maîtriser nos prix », explique-t-il. « Depuis l’installation, la démarche était de devenir le plus autonome possible et donc de limiter les intrants. C’était aussi un souci économique. À l’époque, le cognac ne marchait pas aussi bien qu’aujourd’hui et il fallait serrer les vis. À force de faire attention aux produits qu’on utilisait, on a décidé de passer en bio pour valoriser nos productions. »

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