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Prendre la limace de vitesse pour réduire son développement

Les limaces noires et grises aiment les cultures, plantules ou graines et peuvent causer des dégâts irrémédiables en conditions favorables. Après les leviers agronomiques pour limiter leur développement, le piégeage est indispensable pour intervenir à bon escient.

Un distributeur de granulés est installé sur le quad pour faciliter les interventions.
Un distributeur de granulés est installé sur le quad pour faciliter les interventions.
© N.C.

Deux journées techniques à Sainte-Ouenne et à Saint- Sauvant se sont tenues dans le cadre du plan Ecophyto pour faire le point sur la gestion des limaces dans les cultures. Elles étaient animées par les conseillers de la chambre d’agriculture en partenariat avec les syndicats d’eau du Sertad et du Seco. Il s’agissait pour les agriculteurs présents de bien identifier ces ravageurs, dont ils voient plus souvent leurs dégâts que leurs antennes. Si la limace grise se déplace peu et adore déguster des plantules pour la moitié de son poids en une nuit, la limace noire préfère rester en sous-sol et dévorer les graines.

Toutes les deux se reproduisent et se développent au moment des semis d’automne et de printemps, lorsque le garde-manger est plein et que les conditions de températures et d’humidité sont favorables à leur développement. « Elles adorent les mottes, les résidus de culture qui les protègent et certains couverts végétaux comme le trèfle, qui leur procurent toujours de l’alimentation. Elles détestent la moutarde, la phacélie, la fèverole, l’avoine ou le blé », relatent les techniciens présents. Pour les spécialistes de ces ravageurs, il faut alors briser leur cycle, réduire leur ponte. « Leurs œufs, entre 100 à 200 par limace, ne survivent pas à l’assèchement du sol ni au froid. Il faut déchaumer très tôt après la récolte pour remonter les œufs en surface et incorporer les résidus dans le sol ».

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