Pour maîtriser les lignées, il insémine artificiellement les reines
Il a été piqué par la passion en regardant son grand-père, producteur de miel.Depuis lors, Thomas Freslon a transmis le virus à son épouse, Émilie.Le couple de Baugé-en-Anjou, vit aujourd’hui uniquement de l’apiculture.
![Émilie et Thomas Freslon devant les cadres où sont élevées les abeilles nées sur leur exploitation.](https://medias.reussir.fr/caracterres/styles/normal_size/azblob/2023-11/6LUTR5GH1_web.jpg?itok=tfIXeYKp)
Dans la famille Freslon, je demande la mère, et le père. Émilie et Thomas sont, comme leur nom l’indique de façon amusante, apiculteurs. Installés dans leur exploitation à Baugé-en-Anjou (49) depuis 2006, les époux sont passés, au fil des années, de 200 à 400 ruches. Pour maîtriser la lignée qu’il produit, et notamment s’assurer que le mâle est de la race qu’il souhaite, Thomas a recours à l’insémination artificielle, une solution bien étrange pour des animaux de si petite taille. Cette étape particulièrement minutieuse est de surcroît réalisée avec le sperme de mâles prélevé sur site.