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Ovins
Pour la FRSEA, « la reconquête ovine peut enfin commencer »

L’aide directe à la brebis est complétée par une enveloppe de 125 millions d’euros par an sur la période 2010 – 2013. La FRSEA se dit satisfaite.

De 2010 à 2013, 125 millions d’euros vont être alloués chaque année au secteur ovin.
De 2010 à 2013, 125 millions d’euros vont être alloués chaque année au secteur ovin.
© DR

Suite au bilan de santé de la PAC le ministère de l’Agriculture a annoncé les modalités d’attribution des aides directes à la brebis :

- introduction de critères de performances techniques (productivité de 0,5 agneau minimum  par brebis) ;

- un montant identique (supérieur à 20 €) pour les brebis laitières et allaitantes ; 

- la possibilité de remplacer jusqu’à 20 % des brebis par des agnelles de renouvellement. 

En complément, le ministre de l’Agriculture, Bruno Le Maire, vient d’annoncer que de 2010 à 2013, 125 millions d’euros vont être alloués chaque année au secteur ovin. Le seuil de brebis éligibles à cette enveloppe est fixé à 50 têtes et il n’est pas plafonné, ce qui conforte la légitime demande de la FNO d’accompagner les élevages professionnels. 

Enfin, concernant le facteur de progrès économique souhaité par le ministère, l’Etat a pris la décision de donner une bonification de l’ordre de 3 € par brebis pour les éleveurs adhérents à une organisation de producteur commercial ou ayant un contrat de commercialisation avec un opérateur.

Pour la FRSEA Poitou-Charentes, « l’ensemble de ces annonces est une réelle victoire pour notre syndicalisme et une avancée majeure pour l’élevage ovin ».

Patrick Soury, président de la section ovine de la FRSEA Poitou-Charentes, précise toutefois que « compte tenu de la situation actuelle, avec la hausse des coûts de production et le niveau des trésoreries des élevages, il est très important de veiller à ce que le prix reste le maillon fort du revenu des éleveurs ! ».

Après ces derniers mois de mobilisation de l’ensemble des éleveurs ovins,  la FNO concentre aujourd’hui toute son énergie sur le maintien d’un prix rémunérateur à la production.


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