Aller au contenu principal

Pommes : « une récolte de qualité avec un bon calibre »

Pour Daniel Sauvaitre, président de l'Association Nationale Pommes Poires, la récolte de pommes s’annonce moins importante que prévu. Et c’est plutôt une bonne nouvelle pour les arboriculteurs !

Daniel Sauvaitre, conseiller 
régional de Nouvelle-Aquitaine, est arboriculteur au Tâtre (60 hectares de vergers en Charentes produisant une dizaine 
de variétés).
Daniel Sauvaitre, conseiller
régional de Nouvelle-Aquitaine, est arboriculteur au Tâtre (60 hectares de vergers en Charentes produisant une dizaine
de variétés).
© D.S.

Comment s’annonce la récolte de pommes et de poires en France ?

Daniel Sauvaitre : La semaine prochaine se tiendra « Prognosfruit » où nous établissons la prévision de récolte européenne des pommes et des poires. La France va communiquer son chiffre. Nous pouvons dire que la récolte sera un peu meilleure que celle de l’année passée. Elle avait été faible l’an passé en raison du gel dans certaines régions. Ce ne sera toutefois pas beaucoup mieux. Nous étions à 1,4 million de tonnes de pommes l’an passé. Nous allons annoncer une production de 1,5 million de tonnes. C’est un peu en dessous de notre potentiel qui est plutôt de l’ordre de 1,650 million. On reste sur le bas de l’échelle.


Qu’est-ce qui explique cette année en demi-teinte ?

2018 est une année d’alternance. Le pommier a naturellement tendance à porter ses fruits une année sur deux. Tout notre travail d’arboriculteur est de limiter la récolte quand on a une fleuraison très forte de manière à avoir un retour en fleur et d’essayer d’avoir des pommes tous les ans. Souvent, quand on a un épisode de gel, on entre dans des phénomènes d’alternance qui demandent un certain temps à être régulés. En plus, nous avons eu, de manière un peu étonnante, des vergers qui ont eu des pommes en quantité à peu près normale cette année mais qui ont peu fleuri cette année. Cela limite la récolte nationale.Pour résumer : là où il y a eu du gel, nous avons eu de grosses floraisons et des récoltes très correctes. Là où il n’y a pas eu de gel l’an passé et de belles récoltes, sur certaines variétés nous n’avons eu que de simples retours à fleurs et de petites quantités. Les conditions climatiques ont été particulièrement bonnes pour les éclaircissages au printemps.

 

Quelles variétés ont été les plus touchées ?

Certains vergers et variétés connaissent des chutes importantes. On se retrouve en sous-récolte dans certains vergers de variété Gala dans le sud-ouest et le Val de Loire. La récolte est normale dans le Sud-Ouest. On s’attendait à une très forte récolte. Fort heureusement, ce n’est pas le cas, elle sera moyenne à faible.

 

Dcouvrez la suite de l'interview dans La Vie charentaise du jeudi 2 août 2018.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Hubert Touret a déjà référencé près de 600 sites entre Angers, Tours et Poitiers.
Une appli pour faire tomber les frontières touristiques
Quand on est en vacances à Chinon, pourquoi on ne viendrait pas faire un tour dans la forêt de Scévolle ou à Angles-sur-l'Anglin…
François Alix fera visiter son "Magic Hortus" pour les journées du patrimoine.
Journées du patrimoine : Le Magic Hortus se visite

À Verrue, se cache le Magic Hortus. Le jardin de François Alix est ouvert au public pour les prochaines journées du patrimoine…

Une cinquantaine de représentants d'OPA étaient présents.
Le mal-être s'ajoute aux difficultés financières
Le Conseil de l'agriculture française de la Vienne s'est réuni lundi dernier. Autour de la table, une cinquantaine de…
À Parthenay, pleins feux sur l’élevage

Cette année, le festival de l’élevage et de la gastronomie tombe le weekend des journées du patrimoine...…

Le crédit d'impôt a notamment permis à Quentin Ganne, à Bretignolles, de travailler sur le désaisonnement.
Ovins : un crédit d'impôt pour aller soutenir les investissements de recherche

Le GIE ovin du Centre Ouest et l'ADPAP ont mis en avant, lors de Tech Ovin, le crédit d'impôt recherche innovation, qui…

Publicité