Aller au contenu principal

Plus de questions que de réponses

Le Royaume-Uni réalise la moitié de ses échanges agricoles et agroalimentaires avec l’Union européenne. Il est le troisième client de la France et son sixième fournisseur. Mais hors de l’Union, qu’en sera-t-il ?

Le Royaume-Uni contribue au financement de la Pac jusqu’en 2018 mais passé cette échéance, les dirigeants britanniques ne consacreront pas forcément la même enveloppe de 3,9 milliards d’euros à ses agriculteurs.
Le Royaume-Uni contribue au financement de la Pac jusqu’en 2018 mais passé cette échéance, les dirigeants britanniques ne consacreront pas forcément la même enveloppe de 3,9 milliards d’euros à ses agriculteurs.
© Stuart Wilson

La forte baisse de la livre sterling observée depuis le 23 juin dernier traduit le désappointement des marchés financiers mondiaux après avoir appris qu’une majorité des Britanniques souhaite quitter l’Union européenne. Mais cette dévaluation est moins accentuée qu’en 2008, en pleine crise financière. À court terme, elle est même une aubaine pour rendre la Grande-Bretagne plus compétitive sur les marchés agricoles.
Pour exporter par exemple son blé fourrager et son orge vers l’Union européenne ou à destination des marchés tiers. Mais les ventes porteront quoi qu’il en soit sur des quantités réduites. Le Royaume-Uni réalise la moitié de ses échanges commerciaux de produits agricoles et agroalimentaires avec ses partenaires de l’Union. Les enjeux commerciaux portent davantage sur l’industrie agroalimentaire et sur les fruits et légumes dont la Grande-Bretagne est déficitaire. Celle-ci est le troisième client (5,5 Mds d’€) de la France et son sixième fournisseur (3,5 Mds d’€).

Trois scénarios
Nous ne savons ni quand, ni comment, le processus de sortie de l’Union européenne sera enclenché. Toutefois, il est dans l’intérêt des deux parties, aussi bien à Bruxelles qu’à Londres, de trouver un terrain d’entente favorable pour rendre les échanges commerciaux aussi aisés que possible. En s’inspirant des accords commerciaux en vigueur entre l’UE et des pays tiers, trois scénarios sont envisageables.

Plus d'infos dans le journal Agri 79 du 1er juillet 2016

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Une centaine d'agriculteurs sont mobilisé depuis 8h ce matin.
Les irrigants bloquent le Futuroscope et pensent que "le mouvement va se durcir"

Depuis 8h ce matin, et à l'appel de l'Adiv, de la Chambre d'agriculture, de la FNSEA, les JA et la CR de la Vienne, des…

Eric Dion se demande s'il va garder ses trois enrouleurs.
Aslonnes : l’éleveur Éric Dion privé d’eau pour 2026

Avec une baisse de plus de 70 % de ses autorisations de prélèvement, Eric Dion, éleveur porcin à Aslonnes devra acheter du…

L'équipe organisatrice était en réunion cette semaine. Objectif: s'adapter avec optimisme à l'actualité.
La Ferme s'Invite sera une belle fête... sans les bovins

Sur l'affiche de la Ferme s'Invite, la race Limousine est à l'honneur. Mais les bovins ne seront finalement pas présents les 7…

Les nouveaux locaux de la ressourcerie à Lavausseau vont permettre de vider ceux de Latillé pour d'autres usages.
Bientôt une nouvelle ressourcerie à Lavausseau
Elles sont dans l'air du temps où l'économie circulaire est devenue presque vitale. Dans les ressourceries, on répare et on remet…
Mélanie Gatard a lancé son activité d'apicultrice en 2023 à Chabrac.
Une année correcte pour le miel
Installée depuis 2023, Mélanie Gatard est apicultrice à Chabrac.
À droite, Laurent Escot, responsable de la formation de technicien entrepreneur agricole et les 5 (sur les 6) apprenants de cette année.
En formation de "technicien entrepreneur agricole"

Depuis le 22 septembre, 6 personnes ont intégré la formation de Technicien entrepreneur agricole à la MFR de Chauvigny.…

Publicité