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Phytos : bientôt le retour de la possibilité de vendre et conseiller ?

Éric Aubrun se félicite de cette éventuelle disparition de la séparation vente conseil.
Éric Aubrun se félicite de cette éventuelle disparition de la séparation vente conseil.
© Elisabeth Hersand

Instaurée par la loi Egalim et entrée en vigueur depuis 2021, la séparation de la vente et du conseil des produits phytopharmaceutiques semble avoir du plomb dans l'aile. Localement, la plupart des coopératives et négoces avaient fait le choix de continuer la vente. "En fait, les agriculteurs ont surtout perdu le conseil" réagit Éric Aubrun. Administrateur Terrena, il siège aussi à la coopération agricole Nouvelle-Aquitaine, et voit donc d'un bon œil le vote des sénateurs, le 27 janvier, en faveur de la suppression de cette séparation, proposée par les sénateurs Laurent Duplomb (LR, Haute-Loire), Franck Menonville (UDI, Meuse). "Il faut évidemment conserver des garde-fous, pour éviter des conflits d'intérêts, mais cette disparition serait une bonne nouvelle". L'agriculteur de Valdivienne ajoute que dans les conditions actuelles, les agriculteurs ont plus que jamais besoin de conseils, notamment pour s'adapter et faire perdurer leur exploitation face au changement climatique. "Il faut un conseil peut-être plus global, car les exploitations doivent être résilientes". À noter que lors des discussions au Sénat, Annie Genevard, a admis que la séparation n'a "pas eu l'effet escompté". En revanche, la ministre de l'agriculture s'est opposée à réautoriser les remises, rabais et ristournes sur les phytos. Le Sénat s'est prononcé dans le même sens.

Si ce texte doit désormais être adopté par l'assemblée nationale, il pourrait aussi faire l'objet d'un décret qui préciserait les modalités de la suppression de la séparation. La mise en place de services distincts avec une facturation séparée pourrait être demandée, ainsi qu'une obligation de mettre sur papier les conseils fournis aux agriculteurs. "Mais il ne faut pas que ça aboutisse à une complexification nouvelle !" prévient Éric Aubrun.

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