Pendant l’essaimage, la production de miel décline
Les conditions météorologiques de ce printemps sont favorables. L’abondance de nourriture permet le développement de la colonie et stimule en conséquence l’essaimage.

Les jours allongent, le printemps installe cette ambiance propice au renouvellement. L’alliance de la lumière et de la douceur stimule la floraison des arbustes, arbres et autres plantes. Dans la ruche, l’activité reprend. Les abeilles vont et viennent. Elles trouvent en abondance pollen et nectar. Rapidement, la colonie reconstitue ses stocks de nourriture. « Alors, et comme c’est le cas cette année, les conditions sont particulièrement favorables à la reproduction », commente Michel Bonneau, animateur du rucher école de Celles-sur-Belle. Au cours de cette période, souvent au mois d’avril, la reine peut pondre entre 1 500 et 2 000 œufs par jour. En deux semaines, le nombre d’individus dans la ruche peut doubler ».
Les ouvrières, face à une densité de population en progression, vont d’instinct se mettre à élever des reines. « Selon la souche, le nombre de cellules royales nourries à la gelée sera plus ou moins important. Ça peut aller d’une ou deux à une vingtaine. Une seule survivra. La première qui naîtra détruira les autres », précise l’apiculteur amateur.