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Patrick Soury : « Là où il y a de l’agriculture et des agriculteurs, il y a de la vie »

La FNSEA 16 a tenu son assemblée générale le vendredi 6 mars à Soyaux.

De gauche à droite : Marc Spanjers (JA 16), Patrick Mounier, Joëlle Michaud et Patrick Soury (FNSEA 16).
De gauche à droite : Marc Spanjers (JA 16), Patrick Mounier, Joëlle Michaud et Patrick Soury (FNSEA 16).
© Fabienne Lebon

 

« Là où il y a de l’agriculture et des agriculteurs, il y a de la vie » : cette jolie formule est signée Patrick Soury. Le président de la FNSEA 16 l'a exprimé le 6 mars à Soyaux. Mais elle ne doit pas masquer une réalité économique, selon le président de la FNSEA 16 : « Comment être compétitif quand le poids des charges et l’excès de normes nous pénalisent ? Nous ne sommes pas anti-réglementation mais les règles doivent être utiles et non contre-productives », comme pour : le « zonage de la directive Nitrates, les installations classées, les déclarations en tout genre… » « Et parfois la complexité atteint des sommets : on se perd dans des interprétations juridiques pour distinguer un cours d’eau d’un fossé. C’est là tout le paradoxe français. D’un côté, on veut garder une agriculture à taille humaine et diverse, et de l’autre on ne cesse de lui mettre des bâtons dans les roues ».

« La nouvelle Pac 2015 est entrée en vigueur depuis le 1er janvier. Nous savons tous que la date du 15 mai est une date couperet pour déposer nos déclarations. Est-ce normal qu’à ce jour règne un flou sur bon nombre d’éléments : MAEC, transferts des DPB ? Il est quand même aberrant que la Commission n’ait pas envisagé la possibilité de transferts de DPB entre un fermier entrant et un fermier sortant alors que c’est la majorité des transferts réalisés sur nos exploitations ». Autre exemple : « On nous annonçait que les EARL pourraient se transformer en Gaec et prétendre ainsi à la transparence économique.  Or, il semble que la transparence économique ne soit pas systématique. A l’échelle du département, plusieurs centaines d’exploitations risquent de ne pas pouvoir bénéficier de ce dispositif ». Et d’en revenir à la même question de départ : « Comment être compétitif dans un environnement juridique aussi incertain ? »

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