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LGV
Par la concertation, ils cherchent à assainir la cohabitation

A la demande de Jean-Luc Audé, représentant de la chambre d’agriculture des Deux-Sèvres, les responsables des entreprises œuvrant pour la LGV ont rencontré une délégation d’agriculteurs. Il s’agissait de faire le point sur les gênes occasionnées par le chantier.

Environ 150 personnes missionnées par la société Razel Bec travaillent sur le lot 8 de la ligne LGV.
Environ 150 personnes missionnées par la société Razel Bec travaillent sur le lot 8 de la ligne LGV.
© G. R.

Le petit chemin s’est transformé en talus. « Je l’emprunte, mais ce n’est pas sans risque », explique Fabrice Flamé. En quelques mois la petite voie communale où l’agriculteur circulait par le passé sans contrainte, n’est plus. Fermée à la circulation par arrêté communal, elle est aujourd’hui dédiée au bon déroulement des travaux de la ligne à grande vitesse (LGV) en construction aux abords de Sauzé-Vaussais. « J’ai une parcelle de maïs de part et d’autre de la LGV. Nous entrons dans la période d’irrigation. Tous les cinq jours, je dois changer l’enrouleur de champ. Il faut trouver une solution », appelle l’exploitant.
Ce mardi 24 juillet dans les locaux provisoires de l’entreprise Razel Bec implantés à proximité du chantier du lot 8 (traversant les communes de Plibou et de Sauzé-Vaussais), Jean-Luc Audé, au titre de la chambre d’agriculture des Deux-Sèvres, initiait une rencontre entre les exploitants agricoles et les opérateurs à l’œuvre. Une demande reçue avec beaucoup d’attention par les directeurs de Razel Bec, entreprise de BTP en charge de l’exécution des travaux de terrassement et d’assainissement et de Coséa, structure chargée de la conception et de la construction de la ligne. Chacun sait qu’il doit composer avec l’autre. Entre les riverains du chantier et les conducteurs de travaux les échanges sont nécessaires. Leur franchise garantit la qualité de la cohabitation.

Lire la suite en page 4 d'Agri79

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