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A Orléans, six cents agriculteurs s’opposent à la nouvelle directive nitrates

Une délégation de la Fnsea Poitou-Charentes s’est rendue à Orléans mardi 16 septembre. Ils ont rejoint six cents agriculteurs pour s’opposer aux nouvelles contraintes sur les zones vulnérables.

Un cortège de tracteurs et de manifestants armés de cors de chasse a déversé dans le centre de la ville des pommes de terre et des oignons pourris.
Un cortège de tracteurs et de manifestants armés de cors de chasse a déversé dans le centre de la ville des pommes de terre et des oignons pourris.
© N.C.

Six cents agriculteurs, de huit régions et trente-six départements ont manifesté mardi 16 septembre à Orléans à l’appel de la Fnsea, avec une préoccupation commune : la rédaction du Sdage Loire Bretagne. Un cortège de tracteurs et de manifestants armés de cors de chasse a déversé dans le centre de la ville des pommes de terre et des oignons pourris.
Ils ont dénoncé la nouvelle écriture du Sdage Loire Bretagne qui prévoit entre autre de baisser le seuil des nitrates de 40 mg par litre à 18 mg, sans aucune preuve scientifique. Mais également le 5e programme de la directive nitrates : l’épandage sur pente, la remise en cause du stockage en bout de champs et des règles européennes inapplicables sur le terrain.
Daniel Prieur, secrétaire général adjoint de la Fnsea, a rappelé que l’emploi agricole n’est pas délocalisable. « Les agriculteurs subissant une nouvelle mise aux normes qu’ils ne pourront pas assumer financièrement. Ils disparaîtront tout simplement. Est-ce que dans le contexte actuel l’Etat peut se passer de la valeur ajoutée et de la richesse créée par l’agriculture sur nos territoires ? »
En fin d’après-midi, une délégation composée des représentants des Fnsea et de JA du bassin Loire-Bretagne, dont Eric Dion, président de la commission environnement de la Fnsea PC a été reçue par le préfet coordinateur, Etienne Bisch.
La délégation a demandé un report à 2016 de la mise aux normes. Elle a aussi demandé que les projets de méthanisation soient facilités afin de limiter les coûts de stockage mais également que soit mis en place un comité de consultation pour éviter des mises aux normes.  Le préfet a reconnu que les exploitants sont confrontés à une surcharge réglementaire trop conséquente qu’il va falloir alléger.

Les secrétaires généraux de la Fnsea disent stop aux attaques sur le métier

Dominique Barrau, Jérôme Despey et Daniel Prieur, secrétaires généraux de la Fnsea, disent « basta » aux critiques envers les agriculteurs  « montrés du doigt, jetés en pâture », trop souvent qualifiés de « pollueurs, nourris au lait des subventions, conservateurs, inutiles ». « Les paysans ne sont pas des salauds », s’indignent-ils alors que partout,  « l’action du paysan est surveillée et épiée ». Rappelant le rôle positif des paysans qui nourrissent le monde, protègent la terre, se préoccupent au quotidien du bien-être animal, ils souhaitent alerter l’opinion publique sur les ravages de critiques gratuites et injustifiées et tiennent à préciser que « la Fnsea défend tous les agriculteurs, de toutes les productions, de toutes les régions ». « Ensemble, (…) montrons le vrai visage de l’agriculture française », concluent-ils avec l’idée que cet atout pour la France mériterait sans doute d’être mieux considéré.

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