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Oreco s’adapte à la demande

Face aux demandes de VS et VSOP sur le marché américain, la structure de stockage Oreco, basée à Cognac, voit son organisation et sa charge de travail bouleversées sur l’exercice 2016-2017.

Jean-Daniel Fougère, président directeur général d’Oreco et Daniel de Saint Ours, directeur général délégué.
Jean-Daniel Fougère, président directeur général d’Oreco et Daniel de Saint Ours, directeur général délégué.
© Estelle Bescond

Face aux demandes de cognacs jeunes sur le marché des États-Unis, la structure de stockage Oreco doit s’adapter. Pendant l’exercice 2016-2017, « malgré une stabilité des volumes, il y a une augmentation du nombre de mouvements, entrées et sorties. À cela s’ajoute une modification du profil de ces mouvements, ils ont été erratiques. Cela a des conséquences au niveau de l’organisation de la société et de la charge de travail. Si cette tendance se poursuit, il y aura des conséquences organisationnelles au sein de la société », relève Jean-Daniel Fougère, président d’Oreco, lors de l’assemblée générale mixte du 30 novembre, à Cognac.

Le volume total de l’exercice mouvementé par la société s’élève à 718 854 hl volume (hlvol) contre 592 793 hlvol sur l’exercice précédent, soit une hausse de 21,3 %. « C’est une augmentation considérable, affirme le président. Le nombre d’opérations augmente également dans une proportion encore plus importante, + 29,2 %, pour passer de 2 852 pendant la période précédente à 3 687 au cours de cet exercice. »

Dans le détail, les mouvements (entrées et sorties) des eaux-de-vie de cognac représentent 664 441 hlvol soit une hausse de 15,9 % par rapport à l’exercice précédent. Les entrées, dont la majorité a été réalisée d’octobre à avril, augmentent de 2,8 % avec 351 820 hlvol, et les sorties de 35,1 % (312 620 hlvol). Ces dernières se sont accélérées à partir du mois de novembre.

Des sorties en forte hausse

Sur le mois de mars, Oreco enregistre des mouvements représentant plus de 100 000 hlvol, « c’est la première fois que ça se produit ». Les importantes sorties de janvier et mars correspondent naturellement à la période de distillation mais aussi aux ventes de cognac. « Avant, les eaux-de-vie restaient trois ou quatre ans chez nous mais aujourd’hui, elles sortent plus vite. C’est pour répondre à la demande du marché américain qui cherche des VS, notamment. Cela modifie en profondeur la pratique que l’on avait. » D’avril à juin, les sorties équivalent à plus de 100 000 hlvol, là aussi, un chiffre jamais vu pour la société. À titre comparatif, sur la période précédente, ce chiffre se situait...

...A lire en page 14 de La Vie Charentaise du 7 décembre.

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