Octobre rose : "Ma joie de vivre a pris le dessus"
Une question de survie, la lutte contre un cancer du sein ? Rencontrer Valérie Hadey fait penser que ce n'est pas que cela. Son énergie communicative, malgré les stigmates de cette épreuve, donne une autre définition des mots force et résilience. En écrivant, en peignant, en montant sur scène pour expliquer son parcours, en faisant preuve de solidarité, elle a choisi la lumière et la joie.
Une question de survie, la lutte contre un cancer du sein ? Rencontrer Valérie Hadey fait penser que ce n'est pas que cela. Son énergie communicative, malgré les stigmates de cette épreuve, donne une autre définition des mots force et résilience. En écrivant, en peignant, en montant sur scène pour expliquer son parcours, en faisant preuve de solidarité, elle a choisi la lumière et la joie.

Valérie Hadey vous accueille chaleureusement mais sans se poser vraiment. Elle virevolte dans son salon tout en montrant, à travers une grande baie vitrée la végétation qui peuple son jardin et la petite cascade d'eau qui se jette dans le bassin. Un environnement paisible qui, elle l'avoue, lui a été bénéfique pendant sa maladie. De son cancer du sein survenu en 2012, à l'âge de 38 ans, elle parlera peu. Non pas que ce soit tabou pour elle. Dans une formule ramassée, pour expliquer le passé, elle lance : "Chimio, ablation, rayons, traitements compliqués, la totale quoi ! Ma joie de vivre a pris le dessus. J'ai eu cette chance". Valérie Hadey préfère parler de toutes les actions qu'elle a entreprises dès l'année suivante. Pas question de baisser les bras dans l'adversité. Inconsciemment, elle décrète qu'elle va opter pour une renaissance, et plutôt au pas de charge.