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Loups en cavale
« Notre travail peut être gâché d’un coup, on n’en prend pas la mesure »

Les loups évadés du sanctuaire de Frontenay-Rohan-Rohan n'ont, à la date de publication de cet article, toujours pas été attrapés. La filière ovine locale
ne comprend pas le manque de rapidité des autorités.

La préfecture a précisé que la décision de tirs à balles réelles revenait au ministère de la transition écologique.
© Pixabay

Interrogés sur les derniers développements du dossier des loups enfuis depuis la mi-novembre, les responsables Fnsea de la section ovine se montrent inquiets. Pour Christian Soulard, éleveur à Clessé, « nous faisons tout pour tirer le meilleur de nos animaux, avec des pratiques vertueuses, nos produits sont sous signe de qualité. Et deux loups pourraient venir anéantir tout cela. C’est regrettable comme il est regrettable de les abattre. Néanmoins, ils sont la propriété de quelqu’un et ne sont pas sauvages. Quand des chiens attaquent des troupeaux, on les abat. Il aurait fallu mettre plus de moyens pour grillager leur enclos. Le loup qui est resté près du sanctuaire pourra probablement être récupéré vivant, mais l’autre est trop loin, et il se réadapte très vite ». Une attaque à Saint-Saturnin-du-Bois, le 16 novembre vient appuyer ses propos. Une autre, le 1er décembre à Marans, vient d’être confirmée et aura touché quatre brebis.

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