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On ne produit plus du lait, mais «des» laits

La conjoncture s’améliore doucement, tributaire du marché mondial. Mais la demande en matières grasses tire la production.

© AC

La conjoncture sera-t-elle plus porteuse ? A en croire les prix payés par les opérateurs régionaux, Terra Lacta notamment, et les chiffres donnés par FranceAgriMer, le manque de matières grasses pèse. Ainsi l’évolution de la collecte laitière française est tributaire de l’ambiance mondiale. Concernant la collecte mondiale, les tendances observées fin 2016 se poursuivent au début d’année 2017 : hausse aux États-Unis, stabilité en Nouvelle-Zélande, repli dans l’Union européenne et en Australie. La situation reste contrastée au niveau européen, avec une collecte laitière toujours élevée aux Pays-Bas. En France, la collecte semble revenir progressivement à la moyenne des cinq dernières années, après avoir plongé sur la deuxième moitié de 2016. Selon les derniers chiffres de FranceAgriMer, début mai, l’évolution de la collecte était en recul sur un an de 4 %, et sur une moyenne des 5 ans, de 3,3 %. Selon Alain Lebret, président de Terra Lacta, «nous sommes en plein paradoxe : on n’a jamais eu de cours d matière grasse aussi élevés et des cours de protéines aussi bas.»  Même si la collecte de matière tend à se rééquilibrer la production est faible et la demande forte. «C’est l’inverse de ce que l’on nous a dit et ce que l’on a vu depuis 20 ans» ajoute-t-il «donc la situation est très moyenne. Elle pourrait être meilleure si le marché des poudres repartait.» Trop de stocks, «350 Kt toujours», mais une demande existante. «La valorisation du lait, c’est 40 % de matières grasses et 60 % de la protéine… 40 % se vend bien, mais les 60 % beaucoup moins bien.»

Lire l'ensemble du dossier lait dans notre édition papier du 2 juin

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