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Ne pas discuter hors sol

Pour sa première rentrée en tant que préfète de Nouvelle-Aquitaine, Fabienne Buccio viendra en Charente-Maritime à la rencontre des agriculteurs. Cédric Tranquard, président de la FNSEA 17, fera partie du comité d’accueil.

Cédric Tranquard, président de la FNSEA 17.
Cédric Tranquard, président de la FNSEA 17.
© AC

Ce 29 août, vous recevez la préféte de Région, Fabienne Buccio, dans une exploitation de St-Jean-de-Liversay. Qu’allez-vous lui dire au nom de la FNSEA 17 ?
C’est tout d’abord une visite de courtoisie. Nous avons proposé ce lieu, hors de la région bordelaise. Nous y ferons naturellement un tour d’horizon de l’actualité qui va de l’irrigation, du drainage dans les marais à la prochaine PAC. Sur ce dernier point, nous l’interrogerons sur les orientations pour ce département. Cette visite marque aussi une prise de contact, une rentrée syndicale. Nous ferons des propositions. Nous rentrerons réellement dans la discussion en septembre et à l’automne. Cette journée n’est pas le lieu de la négociation, mais un lieu pour l’explication, la présentation des ‘‘problèmes’’. Le fait que nous ayons choisi de la faire venir ici dans le Nord de la Charente-Maritime est aussi une manière de montrer notre appartenance à la Nouvelle-Aquitaine, avec des problématiques spécifiques qui ne sont pas celles de l’Aquitaine ou de l’ancien Limousin.

Il est important que les pouvoirs publics viennent voir dans une exploitation…
Je le crois. Cela permet de ne pas discuter ‘‘hors sol’’, de leur montrer notre quotidien, de montrer où nous voulons aller et comment peut se diriger une exploitation.

À propos de l’irrigation, cette journée va vous permettre de faire avancer le Schmilblick ?
De toute façon, nous continuons à y croire. J’espère que nous pourrons durant cette journée faire avancer les choses. Nous espérons que les pouvoirs publics nous dirons un jour que c’est d’utilité publique et qu’il faut y aller. Peut-être que les freins ne viennent pas des pouvoirs publics, mais de recours en justice. Il n’empêche que les pouvoirs publics doivent prendre leurs responsabilités et dire « maintenant, on avance ». Didier Guillaume a annoncé un certain nombre d’engagements. Nous allons demander à Fabienne Buccio, la préfète de Région, où nous en sommes de ces engagements. Les engagements, c’est bien. Mieux avoir des lois et des décrets d’application ! On espère que la préfète de Région peut impulser, donner une cadence plus rapide…

Vous ne manquerez pas de parler de l’agri-bashing. Peut-elle agir ?
L’agri-bashing est un constat de tous les jours. Cela passera par la communication ! Je suis persuadé que cette dernière peut faire comprendre plein de choses à des gens qui sont dans la méconnaissance, à ceux qui ne sont pas dans le métier.

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