Aller au contenu principal

Monebari décroche l'Assemblée Nationale

C'est une idée de cadeau pour Noël : Un sac "week-end", "fourre-tout ou en bandoulière made in Chauvigny. Avec sa marque Monébari, Xavier Piganeau propose différents modèles et coloris. La société s'est récemment fait remarquer au dernier salon Made in France et en a profité pour signer un contrat avec l'Assemblée nationale.

Xavier Piganeau a créé Monébari en 2020.
Xavier Piganeau a créé Monébari en 2020.
© Marine Nauleau 

L'après-covid est un déclic pour Xavier Piganeau qui quitte sa profession de juriste pour devenir maroquinier et crée Monébari. Dans son atelier au fond du jardin de jardin de la maison familiale, il fabriquera d'abord des cartables, puis étoffera sa gamme avec trois modèles : sacs en bandoulière, fourre-tout et sac week-end, déclinés en noir, orange, bleu roi, jaune ou encore kaki, sérigraphiés, ajourés ou habillés de laine. "Ces trois modèles me permettent de rationaliser ma production tout en augmentant mes volumes sans pour autant perdre le côté artisanal" explique Xavier Piganeau qui fabrique chaque pièce. Pour 2024, il s'attellera à un "défi technique plutôt innovant" à base de gomme "un peu siliconée" avec l'ambition de "se démarquer et moderniser la maroquinerie" promet l'artisan qui a investi dans des moules, pour accélérer encore la production.

De Paris à Saint-Jean-de-Luz

La toile, haut de gamme, est estampillée d'origine France ou de Roumanie si elle est de chanvre. De Belgique, d'Italie et de France pour les cuirs de tannage. Xavier Piganneau a à cœur de promouvoir le savoir-faire local à travers des matériaux de qualité et c'est en toute transparence qu'il informe le consommateur sur son site internet qui est aussi une boutique en ligne. Mais les sacs Monébari sont aussi dans des magasins à Paris, Saint-Jean-de-Luz ou sur l'île de Ré ou encore dans la boutique de l'Assemblée Nationale. Présent au dernier salon Made in France, Xavier Piganeau se prépare désormais à équiper les députés de l'assemblée en sac week-end. "Le salon Made in France est une belle vitrine. J'ai eu beaucoup de contacts avec des magasins notamment mais aussi de commandes de particuliers pour Noël" explique Xavier Piganeau qui relève qu'il faut attendre aujourd'hui une dizaine de jours pour détenir son sac Monébari. Xavier Piganeau observe avec joie, cette année encore, que les commandes viennent plutôt du local. Sans doute, l'une des rançons de sa présence ponctuelle, mais encore remarquée, au marché de Chauvigny.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Baptiste Conreaux amène les commandes de fruits, légumes, jus et œufs à la porte de ses clients.
Des produits locaux livrés à domicile

Si la demande de livraison de fruits et légumes locaux était forte pendant la crise sanitaire, elle s'est bien estompée ces…

Laurette Didière vient de créer son agence Charentes In Flow.
Découverte touristique sur-mesure des Charentes
Laurette Didière créé une agence de tourisme réceptive : Charentes In Flow.
La Chambre d'agriculture de Charente (représentée par son président Christian Daniau) a porté le dossier pour tout le Poitou-Charentes. Aux manettes : le service Environnement, dirigé par Audrey Triniol.
La MAEC zone intermédiaire financée en intégralité
Tous les agriculteurs éligibles à la mesure agro-environnementale et climatique "zone intermédiaire en Poitou-Charentes", qui en…
Pascal Béhar et Flore Marquis commercialisent leur système sur internet et lors de salons spécialisés.
Faire le plein de bocaux sous vide
Elle cherchait un outil pour conserver les produits alimentaires. Il travaillait dans le monde de la cuisine et a une âme d'…
Guillaume Roux et Cassandra Bœuf veillent sur leurs escargots.
Nouveaux anges gardiens pour les cagouilles
Cassandra Bœuf et Guillaume Roux ont repris la Cagouille charentaise, à Mons. L'exploitation hélicicole va déménager dans les…
Il manque un quart de sole de cultures d'hiver, qui n'ont pas pu être semées en Gâtine, et en plaine, les parcelles argilo-calcaires ont noyé par endroits.
"Si la collecte atteint 60 % d'une année standard, ce sera bien "

Les conditions climatiques ont chamboulé les plans d'assolement traditionnels. Ce début de printemps voit un potentiel de…

Publicité