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Moissonneuse-batteuse : une coupe flexible pour récolter le soja

Face aux difficultés rencontrées par Arnaud Matringhem dans ses cultures de soja, l’exploitant de la Vienne a opté pour une machine à coupe flexible. Un achat rentabilisé, selon lui, par un débit de travail plus important et de meilleurs rendements.

La coupe flexible se démarque également dans les cultures versées, puisqu’elle permet de ramasser correctement dans n’importe quel sens.
La coupe flexible se démarque également dans les cultures versées, puisqu’elle permet de ramasser correctement dans n’importe quel sens.
© L.V.

En agriculture biologique, Arnaud Matringhem et ses deux frères Gilles et François cultivent 630 hectares de blé, pois, féverole, maïs, triticale, lentille et soja, à Jouhet, dans la Vienne. Cette dernière culture occupe près du quart de la surface et mérite toutes les attentions. « Quand on le négocie à 850 euros la tonne, cela vaut la peine d’y passer du temps et de ne pas ramasser trop vite », justifie Arnaud Matringhem. Mais l’une des difficultés de cette culture tient dans la faible épaisseur du tapis végétal, avec les grosses gousses au ras du sol. Un défi d’autant plus difficile en agriculture biologique que les binages successifs tendent à remonter les pierres.

Dans un premier temps, ces peignes ont été remplacés par des versions en plastique qui limitent ce désagrément. En 2012, les associés finissent par investir dans une coupe flexible, achetée d’occasion dans le Gers. Produit purement américain, la coupe 1 020 de Case IH de 6 mètres se révèle un peu plus chère, mais le surcoût est vite rentabilisé au regard des 1 à 2 quintaux qu’Arnaud Matringhem estime ramasser en plus par hectare

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