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Cultures
Miser sur le méteil pour diversifier ses fourrages de qualité

La chambre d’agriculture mène des essais sur les associations capables d’atteindre 5 tonnes de matières sèches et au moins 15% de MAT.

© Markus Hogenloger

Cette année n’a pas été la plus simple pour implanter les cultures et les fourragères. Le méteil riche en MAT reste un atout indéniable pour assurer à la fois un minimum de rendement et de qualité. Les chambres d’agriculture de la Charente-Maritime et des Deux-Sèvres travaillent depuis plusieurs années maintenant sur les méteils pouvant atteindre 5 tonnes de matières sèches et au moins 15% de MAT. Les travaux portent sur la composition, l’itinéraire technique mais aussi sur la partie économique.

Gestion des stocks face aux aléas climatiques

L’un des enjeux majeurs des exploitations d’élevage est la gestion des stocks fourragers et la résilience aux sécheresses régulières. C’est en cela qu’il est intéressant de diversifier les assolements. Ainsi, les espèces végétales, les périodes d’implantation et de récolte ne sont pas les mêmes. En ne misant pas tout le stock fourrager sur une culture d’hiver et une culture de printemps, on minimise les risques d’être impacté par les aléas climatiques.

Les ray-grass restent des intercultures intéressantes pour sécuriser les stocks fourragers mais ils peuvent être complétés par les méteils. En remplaçant des parcelles de RGI par des méteils, le fourrage ensilé sera plus riche en MAT, le rendement est finalement proche de celui du ray-grass. Les sept mélanges testés par les chambres d’agriculture en 2018-2019 avaient donc  pour but de trouver les meilleures associations capables d’atteindre 15% de MAT et 5 tonnes de MS. Deux n’ont pas répondu à cet objectif : le mélange triticale, pois F et trèfles et le mélange triticale et pois F, soit ceux présentant une forte part de céréales. En effet, avec le printemps très sec de 2019, les céréales ont montré un fort stress hydrique, ce qui a pénalisé les valeurs de MAT. Une semaine plus tard, avec le retour de la pluie, les résultats étaient bien plus satisfaisants. De manière globale, sur la dernière campagne, les deux chambres d’agriculture ont réussi à atteindre plus de 60% des échantillons au-dessus des deux objectifs alors qu’en 2017-2018, cette proportion était de 20%. Cette progression a été possible en rééquilibrant les mélanges pour ne pas avoir trop de féveroles et en affinant la date de récolte au stade « avant épiaison de la céréale ». Le détail des résultats est à retrouver sur le site Internet de la chambre d’agriculture.

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