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Aviculture
Marie-Catherine bichonne ses oies pondeuses

L'oie, à rôtir ou transformée en foie gras, sera peut-être sur les tables de réveillon. Avant d'en arriver là il faut produire des oisons. Découverte d'un élevage d'oies pondeuses dans le sud Deux-Sèvres.

Cet élevage a permis à Marie-Catherine Gauvreau de réutiliser l'ancienne grange de l'exploitation tout en dégageant un revenu.
Cet élevage a permis à Marie-Catherine Gauvreau de réutiliser l'ancienne grange de l'exploitation tout en dégageant un revenu.
© G. K.

Chez Marie-Catherine Gauvreau, les oies font partie du paysage. Cela fait vingt-cinq ans qu'elle en  élève au Prin, à Rom. L'aventure  a commencé en 1988 avec l'engraissement d'oies blanches à rôtir et s'est poursuivie par la mise en place d'un troupeau d'oies blanches  pondeuses, remplacé   depuis huit ans par des oies grises pondeuses. Ces dernières ont  pour vocation de fournir des oies destinées au gavage. La particularité de cette production vient du fait qu'elle s'étale sur trois ans pour les oies blanches et sur quatre ans pour les oies grises avec une alternance de ponte, qui débute vers le 20 janvier pour s'achever fin juin, suivie d'une période de mue qui occupe le reste de l'année.
Les oies sont regroupées en troupeaux de 250 à 350 femelles environ complétés par 50 à 60 mâles (ratio d'un mâle pour 4 à 5 femelles). Marie-Catherine Gauvreau élève ainsi 1 400 oies réparties en 4 troupeaux distincts dans une ancienne grange aménagée et dans 3 autres poulaillers de type tunnel. Chaque animal doit disposer au minimum d'1 m² de bâtiment et de 3 m² de parcours herbagé et ombragé. Ces ingrédients sont réunis chez Marie-Catherine  qui a poussé la perfection jusqu'à planter des arbres fruitiers (cerisiers, pommiers, pruniers, châtaigniers...) dans ses parcours. « En dehors de l'ombre apportée par les arbres, les oies raffolent des fruits tombés au sol, ce qui constitue un complément alimentaire non négligeable. La seule précaution à prendre étant de bien protéger la base des troncs par un grillage car les oies sont capables d'en décoller l'écorce », précise-t-elle.
Coté travail, il varie selon le cycle de production. En période de ponte, les oeufs sont ramassés 2 fois par jour (compter un quart d'heure à chaque fois pour 300 oies sur une base de 150 oeufs par jour et une production annuelle d'environ 50 oeufs par oie).Il faut ensuite nettoyer les oeufs, les placer dans les alvéoles selon leur calibre en notant quelques données (date de ponte, numéro de lot...) et les entreposer dans la salle à oeufs climatisée à 17°C. La distribution de l'aliment spécial ponte (100 kg/j/300 oies) ainsi que le paillage tous les 2 jours complètent l'activité qui représente au final un trois-quart-temps pour l'éleveuse. En période de mue, de juillet à décembre, l'alimentation à base de blé et de verdure ainsi que le paillage (1 à 2 fois par semaine) ne génère plus qu'un quart-temps. «  Il faut surtout veiller  à être régulier dans les horaires de travail, les oies ayant une sorte d'horloge dans la tête et elles n'aiment pas être perturbées dans leurs habitudes»,conclut-elle.

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