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L’importance de semer un bon couvert

La FD Cuma des Charentes organisait le 2 septembre, en partenariat avec Eau17, une demi-journée à St-Simon-de-Pellouaille consacrée au choix des espèces et du matériel pour obtenir une bonne couverture végétale du sol.

Les agriculteurs présents ont scruté avec attention le travail effectué par les différents semoirs lors des démonstrations successives.
Les agriculteurs présents ont scruté avec attention le travail effectué par les différents semoirs lors des démonstrations successives.
© AC

CIPAN, CIVE… Ces acronymes font aujourd’hui partie du vocabulaire agricole commun. Mais qu’elles soient pièges à nitrates ou à valeur énergétique, les cultures intermédiaires, aussi appelées couverts, posent encore question chez beaucoup d’agriculteurs. C’est ce qu’a constaté Nicolas Figeac, animateur à la FD Cuma des Charentes, qui suit trois ‘‘groupes Sol’’ s’intéressant à ce sujet. « Sur la couverture des sols, il y a des attentes et des problématiques », explique-t-il. D’où l’organisation d’une demi-journée technique, le 2 septembre, en coopération avec le programme Re-Sources. L’événement a été organisé à St-Simon-de-Pellouaille, à proximité de l’aire de captage de Lucérat. Le secteur, qui alimente notamment Saintes en eau, est classé prioritaire en raison de la pression que font peser les activités industrielles, mais aussi agricoles, sur la qualité des nappes. « Au niveau des phytosanitaires, on a des molécules assez problématiques qu’on retrouve assez régulièrement, à des taux supérieurs aux normes », dévoile Maïder Barreix, animatrice Re-Sources d’Eau 17, citant entre autres l’atrazine ou le métazachlore. D’où l’importance du respect de la couverture des sols pour préserver la qualité de l’eau.

Encore faut-il prendre les bonnes décisions au moment de l’implantation de ces couverts. Devant la vingtaine d’agriculteurs et techniciens présents, Nicolas Figeac a présenté les clés d’une bonne culture intermédiaire, comme l'utilisation d'un mélange varié. Puis l'hôte du jour, Olivier Boucherit, a évoqué son retour d'expérience sur les différentes combinaisons de semences que son groupe a expérimenté. Enfin, les agriculteurs ont pu découvrir trois semoirs, en statique puis en démonstration dynamique avec semences de sorgho et de tournesol.

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