Aller au contenu principal

Bovins viande
Limiter la période des vêlages, un gain de temps

L’étalement des vêlages contribue à la dispersion des tâches dans les élevages. Pour améliorer ses conditions de travail l’éleveur peut resserrer les périodes.

Tout cumulé, l’organisation de la reproduction du troupeau allaitant impacte de façon importante les temps passés à son suivi avec des écarts allant de 6 h à 10 h par vache.
Tout cumulé, l’organisation de la reproduction du troupeau allaitant impacte de façon importante les temps passés à son suivi avec des écarts allant de 6 h à 10 h par vache.
© Reussir

Les éleveurs confrontés à l’agrandissement de leurs troupeaux et à l’évolution régulière des contraintes de production deviennent plus sensibles à l’adéquation entre le temps passé au travail et la rentabilité économique. Par ailleurs les objectifs des éleveurs changent et ils se soucient de dégager plus de temps personnel. Les réseaux d’élevage viande bovine (chambre d’agriculture et Institut de l’élevage) ont mené des enquêtes Bilan travail et Travibov dans plus de 170 fermes spécialisées en viande bovine.

L’étalement des vêlages augmente la durée du travail
Le choix de la période de vêlage et surtout son étalement influent directement sur le temps de travail d’astreinte du troupeau allaitant. Un faible étalement permet de concentrer les différentes tâches à réaliser et d’obtenir des lots homogènes facilitant grandement la conduite et les performances.
Concernant les temps totaux passés selon les périodes de vêlages, les exploitations qui gèrent le troupeau avec une période de vêlage sur 2,5 à 3 mois font vêler d’août à mi-octobre, ou en novembre-janvier avec reproduction en bâtiment, et de mi-janvier à fin mars avec reproduction en monte naturelle. Ces élevages ont des durées moyennes de vêlage inférieures aux exploitations ayant des « double périodes. Les périodes de vêlage sur plus de six mois ou toute l’année obtiennent des temps nettement plus élevés. L’écart est de l’ordre de dix heures entre les deux extrêmes. Quelle que soit la période, une variabilité importante existe aussi entre les élevages.
Le travail d’astreinte se divise en trois grandes parties : l’alimentation, la gestion des litières et la surveillance du troupeau.

Lire la suite en pages 10 et 11

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Canicule : les récoltes interdites entre 14h et 19h en Charente-Maritime

Face aux risques de départ de feu, un arrêté vient d'être pris par le Préfet de la Charente-Maritime afin de limiter les…

Bernard Chauvet, maire de Jazeneuil et président du Sivos et Jean-Louis Ledeux, maire de Lusignan et chargé des finances du Sivos.
Des fermetures d'écoles désormais programmées
C'est une nouvelle méthode de travail qui s'opère dans la Vienne autour des écoles. Le rectorat travaille avec les collectivités…
FNSEA, CR, JA et Adiv ont rencontré le Préfet pendant plus de deux heures.
Eau : les tensions montent d'un cran

À quelques jours de la mobilisation de Bassines Non Merci à Poitiers, mais aussi du bureau du Sage Clain, pendant lequel sera…

Le Préfet de la Vienne se positionne pour le stockage de l'eau

A quelques heures d'une manifestation de Bassines Non Merci, le Préfet de la Vienne a publié un argumentaire dans lequel il…

Patrick Mounier (à gauche) et Serge Lebrun, nouveaux président et vice-président de la MSA des Charentes.
Patrick Mounier, nouveau président de la MSA des Charentes

Suite aux élections de la MSA des Charentes en mai, un conseil d'administration s'est tenu ce jeudi 19 juin à Jonzac. Patrick…

Les bateaux dévalent les eaux pendant près de 10 minutes. 
Une montagne russe dans l'eau, au Futuroscope
Un an après l'inauguration de l'Aquascope, le Futuroscope propose dès ce samedi une nouvelle attraction : Mission Bermudes.…
Publicité