Aller au contenu principal

Foire concours
L’image de Bressuire séduit les bouchers

En terre d’élevage, le commerce de la viande se porte bien. A Bressuire, vendredi 8 avril, le pourcentage des ventes enregistrées à la foire concours était supérieur à la moyenne des rendez-vous successifs organisés dans la région de dernier mois.

Gérard Garotteau et Paul Roy, tous deux organisateurs de la foire concours de Bressuire.
Gérard Garotteau et Paul Roy, tous deux organisateurs de la foire concours de Bressuire.
© DR

95% des 235 animaux inscrits à la foire concours de Bressuire ont trouvé acquéreur. Un pourcentage de vente légèrement inférieur à l’an passé. Gérard Garotteau, l’un des organisateurs, n’est pas inquiet. « Dans un contexte commercial dégradé, nous proposions une quarantaine de  bêtes de plus à la vente que l’an dernier », explique-t-il. Quelques heures avant le début de la foire concours, ni lui, ni Paul Roy, son collègue organisateur, n’auraient parié sur ce succès. Ces dernières semaines, dans les ventes aux alentours, alors que les prix se tenaient, le marché accusait une baisse d’environ 10% en volume . A Bressuire, cité de la viande, il en aura été autrement. Le bocage, terre d’élevage, est une zone de production au sein de laquelle les commerçants aiment acheter. Une plaque frappée du nom de Bressuire fait vendre dans les rayons boucherie. Vendredi 8 avril, à Bocapôle, les acheteurs n’ont pas hésité à faire leur marché pour les fêtes de Pâques. « La championne des championnes s’est vendue au prix de 10 euros le kilo carcasse. » Un record qui satisfait Gérard Garotteau. Un prix en relation avec l’image que les consommateurs se font du bocage. La réalité du marché de la viande en est très éloignée. Cette image, cette identité d’élevage, était au cœur de la réflexion menée dans le cadre du colloque viande organisé en marge de la foire concours. Bressuire Bocage Animation, la chambre d’agriculture et Interviandes Poitou-Charentes s’associent chaque année pour ouvrir le débat. « Bocage, élevage et territoire » était le thème du rendez-vous de cette année. Avec 135 millions d’euros de chiffre d’affaires, la production de viande est la deuxième production agricole du département des Deux-Sèvres. 1500 emplois, amont et aval de la filière réunis, dépendent de cette activité économique majeure pour le département. L’association Bocage Pays Branché a également rappelé l’intérêt d’un paysage bocager « entièrement façonné par l’homme », tenait à rappeler Etienne Berger. « Sans l’intervention de l’homme depuis deux mille ans, il n’y aurait pas aujourd’hui ce paysage riche de ses haies, de ses prairies, de son réseau hydrique, de ses habitats. » La diversité des éléments qui le compose en fait un lieu favorable au développement de la biodiversité. Artificiel et en perpétuelle évolution, il doit susciter de nombreuses attentions.

Palmarès


Grands prix de championnat :
- génisses, Earl Chaignaud (49360 Les Cerqueux) ;
- vaches, Earl Les Chênes (85260 Les Brouzils) ;
- jeunes bovins : Gaec Le Bordage (79300 Bressuire).
Grands prix d'excellence :
- génisses blondes d'Aquitaine (lot 1), Sarl Bétail Bressuirais (79300 Beaulieu-sous-Bressuire) ;
- génisses blondes d'Aquitaine (lot 2), Gaec Villeneuve (85590 Treize Vents) ;
- génisses parthenaises, Earl La Parthenaise (79240 La Chapelle-Saint-Etienne) ;
- génisses charolaises (lot 1), Earl Chaignaud (49360 Les Cerqueux) ;
- génisses charolaises (lot 2), Earl La Madoire (79300 Bressuire) ;
- génisses limousines, Earl Brunneau (79150 Gennetton) ;
- femelles BB + croisées BB : Earl Guitet (49280 La Séguinière) ;
- vaches blondes d'Aquitaine (lot 1), Gaec Morin Père et Fils (85290 Mortagne-sur-Sèvre) ;
- vaches blondes d'Aquitaine (lot 2), Gaec des 3 Villages  (79150 Saint Clémentin) ;
- vaches blondes d'Aquitaine (lot 3), Scea La Bouchaillère  (49660 Torfou) ;
- vaches parthenaises (lot 1), Gaec Bois-Robert (79320 Le Breuil Bernard) ;
- vaches parthenaises (lot 2), Earl Les Chênes (85260 Les Brouzils) ;
- vaches parthenaises (lot 3), Gaec Villeneuve (85590 Treize Vents) ;
- vaches charolaises, Earl des Noues (79300 Beaulieu-sous-Bressuire) ;
- vaches limousines, Earl Dixneuf (49280 La Séguinière) ;
- femelles autres races, Joseph Chene (49122 Begrolles-en-Mauges) ;
- jeunes bovins blonds, Gaec Les Deux Rivières (79150 La Coudre) ;
- jeunes bovins charolais, Gaec Le Bordage (79300 Bressuire) ;
- jeunes bovins BB + croisés BB, Earl Guitet (49280 La Séguinière) ;
- jeunes bovins autres races : Romain Raimbault (49110 Saint-Quentin-en-Mauges).

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

La petite dernière de chez New Holland, la CR 11 a été présentée, jeudi 27 juin, à Essouvert.
La CR 11 en démonstration

Les Établissements Chambon ont invité 200 clients, à venir voir la toute dernière moissonneuse batteuse de New Holland, la…

Thomas (à droite) a passé du temps avant le parrainage avec les deux frères Mimault pour prendre la relève de François.
À L'Absie, le temps a œuvré pour nouer la relation cédant-futur installé

Au Gaec La Jolinière, un nouveau duo d'associés a vu le jour depuis le 1er mai : Thomas Moigner a rejoint Christophe…

La moissonneuse de l'ETA Poussard, de Villiers-en-Plaine, dans une "belle" parcelle d'orge à 65 q/ha.
Moissons en Deux-Sèvres : petite récolte en vue

Les premiers hectares battus en Deux-Sèvres en orge et en colza montrent des rendements hétérogènes, à tendance basse, et une…

D'immenses chapiteaux jalonnent la vallée derrière la mairie de Saint-Martin.
Village de l'eau : méli-mélo de luttes sous chapiteaux

Le Village de l'eau a pris ses quartiers à Saint-Martin-lès-Melle le 16 juillet. Il rassemble des militants de luttes diverses…

Le système de coupe tronçonneuse est une pince Vosch 2000 force 52 KN guide de 80 cm.
Du nouveau à la Cuma du Bocage

Plus de prestations grâce à de nouveaux matériels : 300 000 € ont été investis par cette Cuma des environs de Bressuire.

Les premières collectes françaises de blé tendre montrent des rendements inférieurs de 11 % à la moyenne décennale.
Pas assez de blé pour les agriculteurs

Le blé tendre ne fait pas exception à la mauvaise année céréalière, avec une estimation de rendement moyen à 64 q/ha.

Publicité