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L'IGP Saint-Sornin cultive son originalité

En marge de la zone d'appellation cognac, les vins de l'IGP de Saint-Sornin préparent aussi leurs vendanges.

© Alexandre Veschini

Quelques villages à l'est d'Angoulême. 4 000 bouteilles de Sapiens et 8 000 de Petit Sapiens à peine pour la cuvée 2019 et un seul producteur. L'Indication Géographique Protégée (IGP) de Saint-Sornin est une curiosité à bien des égards. Deux vins rouges, Sapiens et Petit Sapiens, issus d'un mélange de gamay et de cabernet franc avec de faibles rendements par pied. « C'est vendangé à la main, trié, vinifié avec des macérations post-fermentaires longues. Puis c'est élevé le plus longtemps possible, environ un an dans des barriques de Château Latour. » C'est aussi un vin si particulier qu'il ne faut pas le confondre avec les « vins charentais de Saint-Sornin». Ces derniers ne bénéficient pas de l'IGP  de la zone de Saint-Sornin, mais uniquement celle des Vins charentais.


Un territoire, deux IGP
L'IGP de Saint-Sornin, c'est toute une histoire en somme. Celle de la cave coopérative de Saint-Sornin et de ses viticulteurs. « Quand Océalia, qui avait acheté la cave coopérative, a décidé de quitter Saint-Sornin, ça a créé beaucoup de perturbation et d'émoi. C'était un site historique », explique Olivier Pucek, viticulteur du domaine de Maverlan sur la commune d'Yvrac-et-Malleyrand. La cave de Saint-Sornin a été reprise par Jacques Soulat, caviste à Angoulême. « Comme j'étais attaché aux coteaux de Saint-Sornin. J'ai voulu tenter de faire quelque chose avec lui », reprend Olivier Pucek. Ensemble, ils créent l'entreprise GVC (Grands Vins Charentais) pour produire et commercialiser leurs vins sous l'IGP Saint-Sornin. « Il n'y en avait plus depuis le retrait d'Océalia de ce créneau », précise Olivier Pucek.

Retrouvez la suite de l'article dans La Vie Charentaise du vendredi 17 septembre 2021, disponible en kiosque et sur abonnement.

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