Aller au contenu principal

L’herbe stockée ou pâturée est la clé

L’herbe est la base des systèmes allaitants. Elle est moins coûteuse que n’importe quel autre mode de récolte, sous réserve qu’elle soit productive.

L’herbe est une composante de la maîtrise des coûts de production. Il faut y intégrer plusieurs critères comme la fertilisation, les semences, la mécanisation ou encore l’entretien des surfaces.
L’herbe est une composante de la maîtrise des coûts de production. Il faut y intégrer plusieurs critères comme la fertilisation, les semences, la mécanisation ou encore l’entretien des surfaces.
© N.C.

En système allaitant l’herbe représente de 80 à 100 % de la surface fourragère. 40 à 60 % de cette surface est récoltée au printemps pour faire du stock, l’autre partie est pâturée. Évidemment, la pâture est bien moins coûteuse par rapport à tous les modes de récolte mais elle est parfois moins productive. Dans les faits, ils sont complémentaires, la fauche permet d’optimiser le pâturage, elle est le moyen de réguler la qualité et la quantité de l’herbe offerte.
La problématique a été abordée lors des portes ouvertes organisées par l’Adeds, Bovineo, Caveb, Ter’élevage et la chambre d’agriculture. L’herbe, c’est une « vieille » culture qui pousse naturellement. Elle valorise notamment des parcelles ayant des contraintes pédoclimatiques là où il est difficile de mettre la charrue. Toutefois, sa productivité et la maîtrise des charges sont très variables entre les exploitations. Des techniques parfois anciennes refont surface : le pâturage tournant, l’introduction de mélange de graminées légumineuses, l’enrubannage depuis une quinzaine d’années

Dans le cadre de l’autonomie alimentaire, l’herbe est une composante de la maîtrise des coûts de production. Mais avant tout il faut limiter les animaux improductifs, équilibrer les rations des fourrages stockés pour ajuster performance et coût, stocker des fourrages dont le niveau de qualité doit être en adéquation avec les besoins des animaux. Par exemple, les récoltes précoces (ensilage ou enrubannage) pour les animaux ayant de forts besoins sont nécessaires (vaches en lactation et génisses). L’herbe participe également à l’autonomie azotée grâce à l’introduction de légumineuses.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Au Busseau, on transforme le lait de 1600 chèvres
Dans la famille Thibault, le père, les deux fils et la fille sont tous investis dans l'élevage de chèvres. La totalité de la…
À Sanxay, la Briouse s’ouvre aux touristes
Le Poitou recèle bien des pépites parfois peu connues. À Sanxay, ce sont deux femmes de la région parisiennes qui sont tombées il…
L’indice des fermages en hausse de 5,63 %

Selon l’arrêté ministériel du 18 juillet 2023 (publié au JORF le 21 juillet 2023), l’indice national des fermages s’établit…

Flambée de FCO en Occitanie

GDS France relève une situation très inhabituelle concernant la fièvre catarrhale ovine de sérotype 8…

Année record pour le tournesol, bonne perspective pour le maïs
Le début des moissons augurent des rendements satisfaisants en Deux-Sèvres, confirmés à l'échelle nationale.
Festival de l'élevage et de la gastronomie : les concours animaux
Parthenaises et moutons bien sûr, mais aussi Limousines, Prim'Hosteins et plein d'autres concours annexes rythmeront le Festival…
Publicité