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L’esprit Nouvelle-Aquitaine à l’oeuvre

Toujours aussi efficace, et encore monté d’un cran, Aquitanima aura rencontré un franc succès auprès des éleveurs de toutes les races.

Alain Rousset a remis des récompenses spécifiques aux animaux champions dans les différents concours de races.
Alain Rousset a remis des récompenses spécifiques aux animaux champions dans les différents concours de races.
© S.Desgroppes

Pour sa vingt-deuxième édition, Aquitanima, temps fort s’il en est du Salon de l’Agriculture Nouvelle-Aquitaine, aura été une réussite. Organisé selon le format habituel désormais, avec les concours bovins lors des deux premiers jours, puis une journée ovine, l’événement continue de se professionnaliser, sans perdre de vue son principe de base : la convivialité.
«Les quatre concours sont de haut niveau, avec une qualité qui ne cesse d’augmenter », juge François Rauscher, chef du service élevage à la chambre d’agriculture de la Gironde et commissaire d’Aquitanima.

Un événement XXL


Celui-ci œuvre avec Pierre Lesparre, l’autre commissaire, à ce qu’Aquitanima continue de s’améliorer pour représenter l’élevage dans toute sa diversité et sa richesse. «On a encore battu des records sur le nombre d’animaux présents pendant les trois jours », lance le commissaire. Soit plus de quatre cents bovins, auxquels se rajoutent les presque vingt races ovines représentées.
Les Limousines, les Blondes d’Aquitaine, les Bazadaises, et les Prim’Holstein ont organisé leurs concours interrégionaux. Pour cinq autres races, la présence sur le salon se manifeste par une présentation sur le ring : les Jersiaises, les Charolaises, les Parthenaises, les Brunes et les Salers. Enfin, nouveauté 2018, les Bordelaises et les Béarnaises étaient invitées dans les allées du hall 4.
Surtout, l’organisation œuvre pour coller aux dimensions de la Nouvelle-Aquitaine. Un pari réussi : «Les éleveurs des ex-régions Poitou-Charentes et Limousin, venus par curiosité aussi au début, reviennent tous. Être à Bordeaux devient incontournable pour les éleveurs sélectionneurs », se félicite François Rauscher.
Les deux ventes aux enchères, pour les Limousines et les Bazadaises, les concours des jeunes pointeurs, le concours des jeunes bouchers font partie des autres animations ayant rythmé ces trois jours. « On atteint nos limites en termes de place et de timing. On est un peu à l’étroit, et il y a beaucoup de choses qui mériteraient d’être mises plus en avant », reconnaît le commissaire.

Un état d’esprit


Malgré ces limites qu’il est encore difficile de dépasser, Aquitanima reste un rendez-vous très apprécié par les races. La Salers, dernière invitée, puisqu’elle était là pour la deuxième année, apprécie la qualité de l’accueil. «Aquitanima, c’est tout d’abord une très bonne organisation, les gens sont accueillants, attentionnés pour les éleveurs. Il règne une très bonne ambiance, aussi entre les races », note le président de l’OS Lionel Duffayet.
Le président du Conseil régional Alain Rousset a mis en avant cette ambiance lors de sa visite officielle le lundi 14 mai : « La région est fière de supporter ce salon de l’agriculture. Aquitanima, c’est un moment de total sérieux pour l’élevage, mais c’est aussi un moment de totale convivialité ». Deux mots qui résument l’atmosphère sous le hall 4.
François Rauscher ne peut que confirmer : « C’est un rendez-vous professionnel mais aussi un rendez-vous convivial ». Le tout permettant d’installer des relations plus détendues entre les races, mais aussi avec les élus, et avec le grand public.
Cette proximité et cette communication sont un volet important aussi du salon. «Les gens viennent voir comment les éleveurs vivent avec leurs animaux, comment on les nettoie, comment on les conduit, comment on les alimente. Il faut que l’on s’ouvre, que l’on explique notre métier, un métier passion. C’est pour cette raison que l’on a défendu le slogan ‘’Pas d’élevage sans amour’’ », conclut le commissaire.

 

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