Aller au contenu principal

Les réserves, un projet soumis à l’avis des acteurs locaux

La création de réserves de substitution est la dernière étape d’un travail visant l’équilibre quantitatif des milieux. Validé par la commission locale de l’eau du Sage, le programme de création de ressources sur la Sèvre niortaise est soumis à l’avis des acteurs du territoire.

François et son père Emmanuel attendent avec impatience la création des dix-neuf réserves de substitution qui permettront de mieux maîtriser l’impact environnemental de la production.
François et son père Emmanuel attendent avec impatience la création des dix-neuf réserves de substitution qui permettront de mieux maîtriser l’impact environnemental de la production.
© C.P.

Emmanuel et François Villeneuve seront de ceux qui iront donner leur avis courant mars. Dans les jours à venir, le préfet des Deux-Sèvres va signer l’arrêté interdépartemental (1) qui officialisera les dates d’ouverture et de clôture de l’enquête publique visant à informer et recueillir les avis des acteurs du territoire (population, associations, opérateurs économiques…) sur le projet de réserves de substitution qui concerne le bassin de la Sèvre niortaise. Cette nouvelle étape dans ce dossier qui a cours depuis plus de cinq ans maintenant (2), donne le sourire au duo. Dans quelques mois, père et fils devraient s’associer. Avec une eau d’irrigation sécurisée, les polyculteurs éleveurs, installés à Sainte-Soline, se préparent à un avenir qui conciliera dynamique sociale, dynamique économique et respect de l’environnement et des attentes sociétales.

En 2010/2011, alors qu’il fallait prendre position dans ce dossier visant la construction des réserves de substitution, Emmanuel reconnaît avec pudeur avoir envisagé la MAE desirrigation. « J’approchais de la cinquantaine », pose-t-il. La perspective d’un temps de travail en baisse avec la garantie par la prime d’un niveau de recettes à l’hectare pendant cinq ans l’amenait à poser les chiffres. Cette option, peu favorable à la dynamique des filières et donc des territoires, pointe-il, s’est effacée dès lors que François a exprimé la possibilité de revenir sur l’exploitation. « L’accès à l’eau ouvre des perspectives », estiment les exploitants. Et de citer les opportunités qu’elle permet de saisir : « Poussées par les consommateurs désireux de manger des aliments sans OGM, les coopératives agricoles se sont engagées dans la production locale de protéines non OGM pour l’alimentation du bétail.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Yasmine et Cécile devant la tiny house.
Tiny house : un mini nid douillet

Cécile Boin a créé son entreprise " La Tiny Maousse ". Elle conçoit et construit des petites maisons, facilement…

Le petit mémo du futur installé

De l'idée au projet, le chemin du futur agriculteur est plein d'étapes. 
Elles sont concomitantes et de nombreux acteurs…

Jean a quitté un petit appartement de Poitiers pour Coloc 55, un soulagement pour lui.
Au nord du Mellois, une coloc pour seniors autonomes

Fin octobre, Coloc 55 a accueilli ses premiers résidents à La Mothe-Saint-Héray. Des colocataires seniors séduits par la…

Trouver sa place, même en famille

Le Gaec de Villers, à Aigondigné, est dirigé par trois cousins installés en huit ans. Dernier arrivé, Jérémy Nourrigeon s'est…

Dans l'Eure, ils misent sur 6 ha d'arbres Paulownia

Amandine Mordant et Raphaël Sébire, associés à Fort-Moville (27), viennent de mettre fin à leur atelier laitier. Afin de…

Porcs: des visions différentes du marché

Après Bigard, c'est maintenant au tour de la Cooperl de quitter le Marché du porc breton.

Publicité