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Les producteurs exigent de Lactalis une revalorisation du prix

Les producteurs de lait du grand Ouest manifestent devant le siège de Lactalis à Laval depuis le 22 août avec l’idée de maintenir le blocage de l’entreprise tant qu’ils n’auront pas obtenu satisfaction.

Ils étaient plusieurs centaines à faire le pied de grue devant le siège de Lactalis, dénonçant l’attitude du géant mondial, qui pratique des prix bas et qui n’a pas signé la charte de valeurs de la FNPL.
Ils étaient plusieurs centaines à faire le pied de grue devant le siège de Lactalis, dénonçant l’attitude du géant mondial, qui pratique des prix bas et qui n’a pas signé la charte de valeurs de la FNPL.
© Actuagri

Depuis 2014 et le pic autour de 380 € les 1 000 litres en fin d’année, les prix du lait ne cessent de chuter pour avoisiner aujourd’hui les 260 € les 1 000 litres. Entre l’embargo russe en août 2014, la fin des quotas laitiers en mars 2015 et le ralentissement de la demande chinoise, les producteurs sont les premières victimes de la crise du lait qui s’est installée depuis maintenant près de deux ans.
S’ils ne peuvent s’affranchir d’un contexte de marché difficile, les éleveurs se battent depuis plusieurs mois pour une plus juste répartition de la valeur ajoutée au sein de la filière. C’est d’ailleurs l’objectif de la charte de valeurs de la FNPL présentée en janvier 2016. Pour les signataires, des efforts de valorisation des produits sur le marché intérieur (affichage de l’origine notamment) doivent permettre de mieux rémunérer les producteurs en se rapprochant de leurs coûts de production. La charte permet ainsi d’intégrer un prix d’équilibre dans les négociations commerciales.
Si les distributeurs ont fait preuve de bonne volonté en signant la charte, les industriels, Lactalis inclus, n’y ont globalement pas souscrit. Pourtant, l’absence de baisse de tarif consentie par les distributeurs leur profite, souligne la FNPL.

Plus d'infos dans le journal Agri 79 du 26 août 2016

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