Aller au contenu principal

Les producteurs de lait de Lactalis recourent à la justice

Des producteurs de lait du Centre, de Normandie et du Nord-Pas de Calais s’apprêtent à mener une action en justice contre Lactalis, dont ils estiment qu’il ne respecte pas ses engagements concernant le prix du lait.

Les producteurs affichent leur volonté de défendre leurs droits non plus devant les laiteries mais devant la justice.
Les producteurs affichent leur volonté de défendre leurs droits non plus devant les laiteries mais devant la justice.
© www.jerome-chabanne.com

Deux organisations de producteurs de lait livrant à Lactalis se préparent à attaquer leur collecteur en justice, avec le soutien de la FNPL). Ce sont d’abord les membres du conseil d’administration de l’OPNC (Organisation de production Normandie Centre) qui ont acté, le 26 décembre, le lancement de cette démarche inédite, suivis par leurs collègues de la laiterie de Cuincy (Nord-Pas de Calais), le 13 janvier. La procédure n’est pas encore engagée, mais une volonté est affichée par les producteurs : défendre leurs droits, non plus devant les laiteries ou sur les pavés, mais devant la justice. « Nous irons jusqu’au bout », promet le président de l’OPNC, Max Vié.
Les éleveurs reprochent, de nouveau, à Lactalis de ne pas avoir respecté les termes du contrat qui les lie, en particulier sur la fixation du prix du lait, et dénoncent « l’opacité avec laquelle le prix est déterminé » chez Lactalis. « Depuis le mois d’avril, ils se sont assis sur les indicateurs de prix », accuse André Bonnard, trésorier de la FNPL. Selon les chiffres fournis par le syndicat, Lactalis aurait accordé, en 2014, une hausse de 24,80 €/1 000 litres sur le prix de base payé aux producteurs de la région Ouest (contre 24,50 € chez Bel, 24,90 € chez Bongrain, 27,40 € chez Triballat et 20,40 € chez Sodiaal). « Chez Lactalis, on aurait dû atteindre une hausse de 27 € les 1 000 litres », estime André Bonnard, qui se fonde sur les marchés où évolue le leader laitier. Les producteurs estiment le préjudice à 8 000 € par exploitation.

Lire la suite dans Agri 79

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

L'atelier des 6 Vallées réunit des producteurs de la Vienne et des Deux-Sèvres.
L'Atelier des Vallées prend forme
L'atelier collectif de découpe et de transformation de produits locaux des Vallées devrait voir le jour début 2026 à Coulombiers…
Baptiste Conreaux amène les commandes de fruits, légumes, jus et œufs à la porte de ses clients.
Des produits locaux livrés à domicile

Si la demande de livraison de fruits et légumes locaux était forte pendant la crise sanitaire, elle s'est bien estompée ces…

Laurette Didière vient de créer son agence Charentes In Flow.
Découverte touristique sur-mesure des Charentes
Laurette Didière créé une agence de tourisme réceptive : Charentes In Flow.
La Chambre d'agriculture de Charente (représentée par son président Christian Daniau) a porté le dossier pour tout le Poitou-Charentes. Aux manettes : le service Environnement, dirigé par Audrey Triniol.
La MAEC zone intermédiaire financée en intégralité
Tous les agriculteurs éligibles à la mesure agro-environnementale et climatique "zone intermédiaire en Poitou-Charentes", qui en…
Guillaume Roux et Cassandra Bœuf veillent sur leurs escargots.
Nouveaux anges gardiens pour les cagouilles
Cassandra Bœuf et Guillaume Roux ont repris la Cagouille charentaise, à Mons. L'exploitation hélicicole va déménager dans les…
Il manque un quart de sole de cultures d'hiver, qui n'ont pas pu être semées en Gâtine, et en plaine, les parcelles argilo-calcaires ont noyé par endroits.
"Si la collecte atteint 60 % d'une année standard, ce sera bien "

Les conditions climatiques ont chamboulé les plans d'assolement traditionnels. Ce début de printemps voit un potentiel de…

Publicité