Les pompiers volontaires ont besoin d'agriculteurs dans leurs rangs
Les agriculteurs ont des compétences précieuses pour les sapeurs-pompiers, qui voudraient en compter davantage parmi leurs volontaires. L'agriculteur Aurélien Bérardengo, chef du centre de Ménigoute, détaille les conditions de l'engagement.
Les agriculteurs ont des compétences précieuses pour les sapeurs-pompiers, qui voudraient en compter davantage parmi leurs volontaires. L'agriculteur Aurélien Bérardengo, chef du centre de Ménigoute, détaille les conditions de l'engagement.

Installé sur les communes de Sanxay (86) et Ménigoute, le sergent-chef Aurélien Bérardengo fait partie des 1 % de sapeurs-pompiers volontaires (SPV) à être chef d'exploitation agricole. Un pourcentage faible, déplore l'encadrement du Sdis 79 (Service départemental d'incendie et de secours), aux antipodes de l'implication des agriculteurs il y a quelques décennies, alors qu'ils étaient surreprésentés parmi les soldats du feu.
Aurélien s'est engagé il y a quinze ans, à l'âge de 25 ans, afin de participer à la protection civile globale, avec un intérêt pour le secours à la personne en particulier. "Humainement, c'est très enrichissant et valorisant, estime-t-il. C'est aussi sécurisant d'avoir des notions de secourisme quand on a des enfants. Et puis, ce qu'on voit en interventions permet de relativiser les soucis du quotidien".