Aller au contenu principal

Les ovins vendus au cadran dès septembre au marché de Parthenay

En pratiquant la vente au cadran, le marché de Parthenay espère doper les apports d'ovins dans les années à venir.

© Réussir - Stéphane Leitenberger

Après les bovins, c'est au tour des agneaux. Si le projet ne rencontre pas de difficultés particulières le mercredi 2 septembre le marché ovin aura lieu au cadran. Dès lors, la vente de gré à gré n'aura plus cours sous les halles de Parthenay.
Mercredi 4 février le projet qui était en réflexion depuis près d'un an a été officiellement présenté aux éleveurs et aux commerçants. Soumis au vote, il a obtenu 54 % d'expressions favorables. Les usagers du marché adhèrent en majorité à cette formule en laquelle Jean-Paul Courtin, directeur de la SAS Le Marché de Parthenay, place de grands espoirs. « Même si nous avons stabilisé l'activité en 2014 à 53 500 animaux commercialisés, nous connaissons depuis quelques années une baisse de l'activité.  Nous avons perdu des apporteurs qu'il est important de retrouver », explique le directeur.
Le dossier validé, les équipes vont partir en quête de financements. Pour mettre l'outil en oeuvre, le marché devra investir environ 50 000 euros. Parcs, matériel informatique, main-d'oeuvre supplémentaire seront nécessaires pour lancer l'activité. «  Au début au moins, nous serons, sur un cadran embarqué. Le fonctionnement adopté à Sancoins. Le cadran se déplacera. Les enchères se feront au pied des cases », présente Jean-Paul Courtin convaincu du résultat. Les services rendus aux éleveurs et aux commerçants sur le marché bovin seront proposés sur le marché ovin. La vente adjugée, le marché assurera le règlement à l'éleveur. Notifications et bons de transport seront effectués par l'équipe du marché. « Le coût du service sera facturé 0,9% de la vente hors taxe pour les acheteurs et 1,2% pour les vendeurs », précise le directeur.
Passé en vente au cadran en mars 2011, le marché aux bovins n'a depuis cessé de se développer. 3000 animaux étaient commercialisés à l'année en 2010 au marché de gré à gré. En 2014, les enchères ont permis la vente de 7100 bêtes. Tous les espoirs sont permis.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Au Busseau, on transforme le lait de 1600 chèvres
Dans la famille Thibault, le père, les deux fils et la fille sont tous investis dans l'élevage de chèvres. La totalité de la…
À Sanxay, la Briouse s’ouvre aux touristes
Le Poitou recèle bien des pépites parfois peu connues. À Sanxay, ce sont deux femmes de la région parisiennes qui sont tombées il…
L’indice des fermages en hausse de 5,63 %

Selon l’arrêté ministériel du 18 juillet 2023 (publié au JORF le 21 juillet 2023), l’indice national des fermages s’établit…

Flambée de FCO en Occitanie

GDS France relève une situation très inhabituelle concernant la fièvre catarrhale ovine de sérotype 8…

À Triou, Fabien veut ses sols vivants et fertiles
Après avoir été maçon pendant dix ans, Fabien Ledoux a repris les rênes de la ferme familiale de Triou depuis près de deux ans.…
Année record pour le tournesol, bonne perspective pour le maïs
Le début des moissons augurent des rendements satisfaisants en Deux-Sèvres, confirmés à l'échelle nationale.
Publicité