Aller au contenu principal

Bovins
Les modalités des contrôles sanitaires à l’introduction ont changé

Les modalités de dépistage de la brucellose, de la BVD et de l’IBR ont changé. Ainsi que leur prise en charge financière.

La brucellose, la BVD et l’IBR doivent être dépistées.
La brucellose, la BVD et l’IBR doivent être dépistées.
© DR

 

Jusqu’à maintenant, tout bovin introduit dans un cheptel deux-sévrien, quel que soit son âge, devait être dépisté concernant les maladies suivantes : brucellose, la BVD et l’IBR. Ces analyses étaient prises en charge à 100 % par le laboratoire (Lasat) via une subvention du conseil général. Or, depuis le début de l’année 2010, suite à une restriction budgétaire du Lasat, ces dispositions ont été revues.

Ainsi, de par son caractère obligatoire, la brucellose ne sera dépistée que si le transport entre le cheptel vendeur et le cheptel acheteur est supérieur à six jours et si le bovin a plus de 24 mois. En pratique, ce délai se calcule à partir de la date de signature de la carte verte (l’ASDA) et le jour de l’entrée dans le cheptel acheteur et non pas la date de prélèvement de l’animal.

Cette recherche sera désormais prise en charge à 50 % par le conseil général et donc facturée pour 50 % à l’éleveur, soit 2,66 € par bovin. Reste à l’éleveur et à son vétérinaire de s’assurer si la recherche doit être demandée. Si la demande n’est pas faite et que la recherche devait être réalisée, des rattrapages seront réalisés sur les sérums qui sont systématiquement congelés au laboratoire, mais des frais de décongélation seront facturés en plus à l’éleveur soit 0,54 € par bovin.

Pour la BVD, rien ne change. Elle reste obligatoire et gratuite pour chaque introduction. Pour l’IBR en revanche, la recherche reste obligatoire mais sera là aussi facturée pour  50 % à l’éleveur soit 2 ,63 € par bovin.

 

Une nouvelle ASDA pour renforcer la sécurité sanitaire

Les nouvelles ASDA (cartes vertes) comportent de nouvelles rubriques sur la sûreté alimentaire, à renseigner   pour les bovins  concernés que  lorsqu’ils quittent leur exploitation et ce, quelle que soit leur destination. Ces informations portent sur quatre maladies : le botulisme, la listériose, la salmonellose, la cysticercose et deux types de dangers chimiques : les traitements médicamenteux et les  contaminants de l’environnement type dioxine.  Dans la majorité des cas il n’y aura pas d’information à transmettre : c’est pourquoi il n’y aura pas de réédition de toutes les anciennes cartes vertes qui resteront valables. Toutefois pour ces bovins, si des informations sont à transmettre, vous devez contacter le Groupement de défense sanitaire (GDS) qui vous communiquera alors un document complémentaire qui devra suivre l’ASDA. La nouvelle ASDA ne sera donc éditée que pour les naissances et les introductions. Les autres évolutions visibles sur l’ASDA : retrait de la date de validité, rajout du « nom du bovin », retrait de l’encart « signature » dans le bandeau « mouvement ».   

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Les givrés de Noël lancent leurs défilés sur les routes du Civraisien ce samedi 6 décembre.
Les agriculteurs font briller nos villages
Dans le Civraisien et en Vienne et Gartempe, les agriculteurs, au volant de leurs tracteurs illuminés, parcourent depuis…
Engraissement : des actions pour développer la production

Face à la décapitalisation et aux montants élevés du maigre, Terrena, la Caveb et Feder mettent en place des aides pour…

Renforcement des contrôles des mouvements d'animaux en Deux-Sèvres

Dans un contexte sanitaire évolutif en matière de maladie animale, les services de l'État sont au côté des professionnels des…

Les prix de bovins ont prix 2€/kg depuis le début de l'année.
Un marché bovin qui s'emballe, faute d'offre
Comme partout en France, le nombre de bovins viande ne cesse de baisser dans la Vienne. Moins soumis aux aléas mondiaux que les…
Avec des récoltes records en grandes cultures, le marché est inondé et peine à rémunérer correctement les producteurs.
Céréaliers : des revenus dans le rouge mais quelques leviers à activer

Avec une production mondiale de céréales qui bat des records, les prix ne décollent pas. La recherche d'une meilleure…

Pierre-Adrien Flages et Emmanuel Massicot ont dressé le bilan de l'exercice 2024-2025 et évoqué les projets du groupe COC.
COC poursuit ses projets structurants
Comme on pouvait s'y attendre COC (anciennement Centre Ouest Céréales) a réalisé une très petite collecte en 2024. Ce qui n'…
Publicité