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Les marchés agricoles encore sous le règne de la volatilité

Entre les bilans qui peuvent être faits pour 2016 et les perspectives pour 2017, c'est la volatilité qui reste le maître mot. La demande chinoise, les stocks de grandes cultures, le climat, les incertitudes de la demande américaine, les interdictions de produits phytos... tout concourt à rendre incertains les marchés agricoles. Revue sectorielle des grands marchés...

© Vincent MARMUSE

Les grandes cultures sous le poids de lourds bilans. Après une année 2016 passée entre 150 et 170 euros la tonne en moyenne sur Euronext, le cours du blé commence 2017 au sommet de cette fourchette, mais très loin des records à la hausse établis en 2007, 2011 et 2012, où il avait touché 280 euros la tonne. La raison vient des récoltes records réalisées en 2016 en Russie, en Ukraine, aux États-Unis, en Australie et en Argentine, avec des greniers à blé excédentaires un peu partout, sauf en France, qui ont orienté durablement le marché vers le bas. «Depuis 2013 inclu, la production mondiale de blé et de maïs dépasse la consommation», ajoute Paul Gaffet, analyste chez ODA.
«Dès février, mars, les cultures vont sortir de leur période d'endormissement et vont repartir et pour peu qu'il y ait de mauvaises conditions climatiques dans certains pays, ça pourrait faire monter les prix», veut croire Arnaud Saulais, courtier chez Star Supply commodity broker, en Suisse.
Mais d'autres experts sont beaucoup plus pessimistes. «Sur 2017, il y aura un stock mondial important, on n'est pas très optimistes pour la nouvelle campagne», indique un analyste du cabinet Inter-Courtage, qui «sauf pépin climatologique pendant l'hiver» dans les pays de l'hémisphère Sud comme le Brésil ou l'Argentine, s'attend à «des prix très, très agressifs» juste après moisson. Même son de cloche chez Agritel : «Lorsqu'on fait des projections» pour la récolte à venir «avec un rendement moyen comme hypothèse, [...] on s'aperçoit que les revenus agricoles vont rester faibles en 2017, compte tenu de la structure des cours», prévient-il.

Lire l'enquête complète sur la volatilité en céréales, grains, porcs, forêts, vigne et lait dans notre édition papier du 13 janvier

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