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Les jeunes, première victimes des cours au plus bas

Les éleveurs ont une fois de plus fait le constat de prix trop bas menaçant l’avenir des jeunes. La section bovine a cependant quelques espoirs de voir s’ouvrir de nouveaux marchés.

Julien Dupuis, président JA du canton de Saint-Maixent et Thierry Bernier, président de la section bovine, suivent de très près une situation qui fragilise les jeunes agriculteurs.
Julien Dupuis, président JA du canton de Saint-Maixent et Thierry Bernier, président de la section bovine, suivent de très près une situation qui fragilise les jeunes agriculteurs.
© N.C.

C’est le constat d’une situation intenable pour les éleveurs, et les jeunes en particulier, qu’ont fait les participants à l’assemblée de la section bovine de la Fnsea 79, le 22 février. Président cantonal des Jeunes Agriculteurs de Saint-Maixent, Julien Dupuis sait de quoi il parle. Cinq ans après son installation sur la ferme familiale, il juge la crise actuelle « très profonde ». Un chiffre à lui seul résume le contexte : « des vaches de réforme qu’on propose d’acheter à mon voisin 3,50 € par kilo, au lieu de 5,30 € ».
Philippe Thibaudeau, secrétaire général de la section et éleveur naisseur-engraisseur à Faye-l’Abesse, fait la même analyse sur les bases d’un rapide calcul. « Quand il manque 50 centimes par kilo de carcasse sur une bête de 400 kilos, ça fait 200 euros par tête ». L’amertume est grande pour ces éleveurs qui sont également confrontés à l’allongement des délais d’enlèvement. « Ils sont à peu près raisonnables pour les taurillons mais ils peuvent atteindre jusqu’à trois semaines pour les vaches », déplore-t-il.
Thierry Bernier ne décolère pas. « Début 2015, les cours des jeunes bovins étaient à 3,75 €. Ils devaient atteindre 4,50 €, selon ce que nous disait le ministre de l’agriculture. Aujourd’hui, ils sont à 3,60 € »

Plus d'infos dans le journal Agri 79 du 26 février 2016

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