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Irrigation
Les irrigants proposent de participer au financement de réserves d’eau

Les irrigants des Deux-Sèvres défendent plus que jamais le droit de pouvoir irriguer. Redoutant une remise en cause de l’irrigation, ils font des propositions pour participer au financement de retenues d’eau.

Une semaine après avoir manifesté devant la DDAF, les irrigants ne désarment pas.
Si le déficit en eau est avéré dès maintenant dans certaines régions, ce n’est pas le cas en Deux-Sèvres et montrer du doigts l’irrigation c’est ignorer qu’un retournement de situation pluviométrique peut arriver à tout moment. Dans le département, l’année 2007 en est un exemple.
L’avenir de l’irrigation est donc entre les mains de l’administration. Pour Pierre Trouvat, membre de la chambre d’agriculture, « si on veut continuer à irriguer il faut stocker l’eau. La réflexion est engagée avec tous ceux qui ont besoin d’eau ». Les membres de l’association ont voté pour une prise en charge du stockage de l’eau de 138 euros par hectare et par an pour des besoins évalués à 2 000 m3 par hectare, ou 110 euros pour 1600 m3 par hectare.
Cette proposition doit être présentée prochainement au préfet et au président du conseil général.

« Engagement fort »
L’AIDS attend en effet sur ce projet « un engagement fort des agriculteurs, des élus et de l’administration », mais aussi, comme le réclame Thierry Boudeau, pour les Jeunes Agriculteurs, des organismes économiques dont des représentants étaient présents dans la salle. « Ils doivent s’engager à nos côtés », a-t-il dit.

Reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle
pour 88 communes suite à la sécheresse de 2004 et 2005

Les communes reconnues en état de catastrophe naturelle par la préfecture suite à un arrêté du 20 février, sont les suivantes :
- mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols de juillet à septembre 2004 : Genneton, Missé, Saint-Jean-de-Thouars et Saint-Martin-de-Sanzay.
- mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols de janvier à mars 2005 :
Airvault, Aubigny, Epannes, Missé, Saint-Hilaire-la-Palud, Saint-Jean-de-Thouars, Saint-Martin-de-Sanzay, Saint-Pompain, Sainte-Radegonde, Sansais et Tessonnière.
- mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols de juillet à septembre 2005 : Aiffres, Aigonnay, Airvault, Allonne, Ardin, Argenton-l'Eglise, Assais-les-Jumeaux, Aubigny, Azay-le-Brûlé, Beaulieu-sous-Parthenay, Béceleuf, Bessines, la Boissière-en-Gâtine, Boussais, la Crèche, Bressuire, Brion-près-Thouet, Brioux-sur-Boutonne, Brûlain, Caunay, Cersay, la Chapelle-Saint-Laurent, la Chapelle-Thireuil, Chauray, Chef-Boutonne, Cherveux, Clavé, Coulon, Coutières, Echiré, Epannes, Etusson, Exireuil, Fénery, la Ferrière-en-Parthenay, Fors, Frontenay-Rohan-Rohan, Germond-Rouvre, Lageon, Lezay, Louzy, Luché-sur-Brioux, Magné, Marigny, Mauzé-Thouarsais, Ménigoute, Missé, Nanteuil, Niort, Oroux, Pamproux, Prahecq, Prailles, Reffannes, Saint-Aubin-le-Cloud, Sainte-Eanne, Saint-Gelais, Saint-Généroux, Saint-Hilaire-la-Palud, Saint-Jean-de-Thouars, Saint-Léger-de-Montbrun, Saint-Lin, Saint-Maixent-l'Ecole, Saint-Martin-de-Bernegoue, Saint-Martin-de-Sanzay, Saint-Médard, Saint-Pompain, Sainte-Radegonde, Saint-Rémy, Saint-Romans-des-Champs, Saint-Symphorien, Saint-Varent, Saivres, Sansais, Secondigny, Souvigné, Tessonnière, Thénezay, Thorigné, Thouars, Vançais, le Vanneau-Irleau, Vasles, Verruyes, Villiers-en-Plaine, Vitré et Vouhé.

Cet arrêté peut activer la garantie des assurés contre les effets des catastrophes naturelles sur leurs biens assurés. Pour se faire, tout sinistre, susceptible de faire jouer cette garantie, doit être déclaré à l’assureur ou au représentant local avant le 2 mars inclus.
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