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Aviculture
Les industriels au soutien de la production

L’aval de la filière est contraint à la performance économique. Alors que les contrats de production sont revus en faveur des éleveurs, les industriels, pour préserver le potentiel de production menacé par les départs en retraite, soutiennent les investissements.

Craignant un manque du côté de la production et donc pour l'équilibre de la filière, les groupes industriels mettent la main au portefeuille pour encourager la production.
Craignant un manque du côté de la production et donc pour l'équilibre de la filière, les groupes industriels mettent la main au portefeuille pour encourager la production.
© Réussir
Faute de repreneurs, les 42 salariés que comptait Frivole, un abattoir parthenaisien de volailles viennent de perdre leur emploi.
Comme Frivole, tous les opérateurs ont dû faire face ces derniers mois à l’envolée du prix des matières premières. « Dans la filière avicole, filière intégrée, le prix de la volaille payé aux producteurs est indexé sur le prix de l’aliment », cadre Gérard Kéraval, technicien de la chambre d’agriculture. L’un ne pouvant augmenter sans que l’autre ne suive, fin 2007 les contrats des éleveurs ont été revus à la hausse. Cette bouffée d’oxygène attendue par un maillon production essoufflé par le poids des charges de structure, contraint aux efforts les opérateurs dont l’avenir, et plus qu’hier encore, dépendra de l’efficacité économique.

Anticiper
Alors même que le prix des céréales les oblige à revoir la nature des contrats, les abatteurs doivent anticiper la redoutable baisse annoncée des producteurs. « Jusqu’à présent la baisse du  nombre d’exploitations était compensée par une augmentation de la productivité dans les élevages. L’équilibre risque fort de se rompre, alerte Gérard Kéraval. Sans production, pas de filière. Conscients de l’enjeu, les groupes débloquent des fonds. Des aides financières à l’investissement sont accordées aux porteurs de projets. L’augmentation de consommation sur l’année 2007 encourage les opérateurs à mettre la main à la poche », analyse le salarié de la chambre d’agriculture. + 11% en volailles de chair, + 5,5 % en canard à rôtir, + 3,5 % en pintades : en 2007, le marché(*) a retrouvé son niveau d’avant 2006. Les outils doivent tourner.
(*) hors dinde. Au premier semestre 2007, la consommation restait inférieure de 12 % à celle du premier semestre 2006.
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