Les habitants d'Archigny dans la presse locale
Bernard Poignand a épluché la presse du 18e au 20e siècle pour en faire ressortir les faits divers qui concernent les habitants d'Archigny. Le résultat ? Un livre de 140 pages qui sort bientôt mais que l'on peut déjà commander.
Bernard Poignand a épluché la presse du 18e au 20e siècle pour en faire ressortir les faits divers qui concernent les habitants d'Archigny. Le résultat ? Un livre de 140 pages qui sort bientôt mais que l'on peut déjà commander.
Pour Bernard Poignand, le point de départ de ce troisième ouvrage intitulé "des archignois dans la presse, de 1784 à 1949", tient de ses recherches pour les deux précédents. Car il y a eu "Nouvelles et chroniques du châtelleraudais" et "la prison de Châtellerault et ses condamnés correctionnels entre 1834 et 1926". "Je me suis ensuite lancé dans la recherche des incivilités et je me suis aperçue qu'il y avait des affaires à Archigny" se souvient l'auteur qui met alors ces éléments de côté dans son carnet de notes. Le sujet intéresserait forcément l'association Histoire et patrimoine d'Archigny dont il est membre. Cette fois c'est donc sous le prisme de la presse locale (le Mémorial du Poitou et l'Écho de Châtellerault notamment) qu'il retrace ces événements du quotidien des archignois. "Des faits de défauts d'éclairage, tapages nocturnes, braconnages, insultes aux gendarmes ou vol au presbytère. Mais aussi un enfant, mort, frappé par la foudre" liste Bernard Poignand qui observe "qu'à l'époque, on allait en prison pour un délit de pêche! Les durées pouvaient aller de 12h à 5 ans mais au-delà de trois mois, la peine était réalisée à la prison de Poitiers".
D'une montgolfière à l'équipe de foot
Grâce aux articles de presse, il relate des fêtes à Archigny, l'épopée de l'équipe de foot, évidemment meilleure que celle de Pleumartin. En 1784, l'envol d'une montgolfière, "partie de Poitiers, mais à son bord c'était un châtelleraudais, et non un habitant de Poitiers comme le Maire de la Ville l'a dit. On rétablit la vérité" sourit Bernard Poignand. Il parle aussi du passage d'un train à Archigny. "Un bus à vapeur, en 1890. La municipalité avait souhaité son passage mais ça ne s'est pas fait" a donc appris Bernard Poignand qui stoppe ses recherches à 1949. "C'est la date limite, fixée par la loi à 75 ans pour les adultes et 100 ans pour les enfants pour rendre les affaires publiques".
Transmission d'une histoire, d'une passion
Cette fois encore, Bernard Poignand suit l'objectif de l'association Histoire et patrimoine d'Archigny dont il est membre: valoriser ce village emprunt d'histoires locales qui ont parfois croisé l'histoire nationale (rappelons que la ligne de démarcation coupait la commune en deux de 1940 à 1943). L'association ne vit d''ailleurs pas que lorsqu'un livre paraît. Sur le site internet, les articles complètent les publications régulières et, tout au long de l'année, expositions et visites commentées sont aussi organisées. "On accueille la jeune génération avec plaisir pour poursuivre nos missions" ne manque pas de souligner Bernard Poignand.