Aller au contenu principal

Cultivons le champ réglementaire
Les gestes barrières dans les exploitations

Sur une exploitation agricole, les contaminations peuvent être effectives par des contacts entre salariés ou avec des surfaces (comme volant de tracteur, faisceaux trayeurs...), voire par la persistance dans l’air. Il y a aussi des contacts avec des intervenants extérieurs.

Toutes les précautions doivent être prises pour les employés. Ici des plaques plexigas sur une planteuse à betteraves-graines.
© DR

Quelles sont les préconisations ?

Il faut continuer la protection habituelle. La biosécurité, déjà appliquée en élevage, doit être poursuivie, voire renforcée. Ensuite, il faut limiter autant que possible les contacts entre les personnes. Une personne contagieuse (malade mais aussi en fin d’incubation ou dans les jours après guérison), contamine en moyenne entre 2 à 3 personnes. Enfin, il faut éviter les contaminations indirectes. Le virus persiste de quelques heures à quelques jours sur différents supports, et au moins plusieurs heures dans l’air.

L’exploitant a-t-il l’obligation de se tenir informé sur ce sujet ?

Oui, tout d’abord parce qu’il accueille des personnes extérieures à l’exploitation. Ensuite, lorsqu’il est employeur, il doit limiter les risques sur son exploitation. D’ailleurs, dans le Document unique d’évaluation des risques, un risque nouveau est à noter, « Contact direct », avec des préconisations pour limiter ce risque.

Quelle attitude tenir si une personne considérée à risque travaille ?

La personne à risque peut se rapprocher de son médecin traitant. Le service santé et sécurité au travail de la MSA (avec médecins du travail) peut aussi lui apporter des conseils. Un salarié doit échanger sur le sujet avec son employeur pour qu’il mette en place des mesures spécifiques pour limiter les risques. L’employeur a l’obligation d’assurer la sécurité de ses salariés. Les mesures sont disponibles sur le site de la MSA.

L’exploitant doit-il mettre en place un affichage spécifique ?

Oui, il doit afficher les consignes sur l’exploitation (entrée, bureau...) et rappeler à l’ordre si nécessaire. S’il est employeur, l’exploitant doit aussi informer les salariés et expliquer l’importance d’une prévention avant tout cas : l’excrétion du virus commence avant les premiers symptômes.

Quid du savon ?

Un employeur doit mettre à disposition du ou des salariés les équipements et consommables nécessaires : eau, savon, papier jetable (ou à défaut tissu propre, renouvelé aussi souvent que possible) ou gel hydroalcoolique. Un exploitant qui travaille avec des associés doit, par bon sens, appliquer les mêmes règles.Que faire en cas d’apparition de symptômes ?Les salariés atteints de fièvre, maux de tête, toux, doivent rester confinés à domicile. L’exploitant ne pourra pas toujours appliquer cette règle. En cas d’absolue nécessité (continuité du travail auprès des animaux) et de symptômes bénins qui pourraient justifier de la poursuite d’activité, l’exploitant doit porter un masque sur prescription et être d’autant plus respectueux des consignes précédentes.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

Hubert Touret a déjà référencé près de 600 sites entre Angers, Tours et Poitiers.
Une appli pour faire tomber les frontières touristiques
Quand on est en vacances à Chinon, pourquoi on ne viendrait pas faire un tour dans la forêt de Scévolle ou à Angles-sur-l'Anglin…
La parcelle de 40 hectares comprenait notamment le circuit qui accueille les traditionnels Moiss'Batt'Cross.
 Plus  de  12 000  personnes
La 21e fête de la Terre des Jeunes agriculteurs de la Vienne s'est tenue samedi et dimanche dernier, à Smarves. 
Michel Baudrez fut la cheville ouvrière de multiples manifestations agricoles.
Avec Michel Baudrez, un rassembleur s'en est allé

L'agriculture deux-sévrienne a perdu une de ses figures : lundi 11 août, Michel Baudrez s'est…

Si les allées du village des producteurs et des partenaires ont pu se vider par moments le samedi, la foule y était bien présente tout au long de la journée le dimanche.
Aux Gonds, 14 000 visiteurs malgré la chaleur

L'événement organisé par les Jeunes Agriculteurs de Charente-Maritime les 16 et 17 août aux Gonds a attiré un public nombreux…

Nathalie Epagneaud accueillera dans ce pré les participants à ce marché gourmand et nocturne.
Un marché festif dans les prés

Le Gaec du Pont Rouge, à St-Loup (17), accueillera le 6 septembre un marché fermier et gourmand ; un rendez-vous qui est une…

Le train parcourt les 49 km qui séparent Limoges à Eymoutiers.
La montagne à toute vapeur
À l'inverse du TGV, le train à vapeur prend son temps. Et entre Limoges et Eymoutiers, touristes et autochtones profitent des…
Publicité