Aller au contenu principal

Le point sur les attentes sociétales
Les Français pour « une meilleure prise en compte » du bien-être animal

Moutons au champ
© Anne Frintz

Selon un sondage IFOP réalisé pour le compte de la Fondation Brigitte Bardot et rendu public le 19 août, les Français souhaitent, dans une grande majorité, que les questions du bien-être animal, sous toutes ses formes, soient mieux prises en compte. Ainsi, à la question : « Seriez-vous favorable à rendre obligatoire un accès à l’extérieur, pour tous les animaux d’élevage, dans un délai de dix ans ? », pas moins de 91 % des sondés se déclarent « favorables » à cette mesure, 60 % se disant même « très favorables ». À la question, « Seriez-vous favorable ou opposé à ce qu’en France, on rende obligatoire, en toutes circonstances, l’étourdissement des animaux de boucherie avant leur abattage ? », 86 % des sondés répondent par l’affirmative.

Dans le même sondage qui a été réalisé auprès d’un échantillon de 1 009 personnes représentatif de la population française entre le 5 et le 7 août, ils sont 82 % à s’opposer à la chasse à courre et 73 % à partager l’idée d’aider les cirques à organiser des spectacles sans animaux sauvages. La même proportion est prête à soutenir l’interdiction de l’expérimentation animale dans un délai de dix ans.

À la question : « En France, plus de 80 % des animaux sont élevés dans des conditions (cages, bâtiments fermés sans accès extérieurs) qui ne répondent pas à leurs besoins. Seriez-vous favorable ou opposé à l’interdiction en France de l’élevage en cages dans un délai de 5 ans ? », 82 % des personnes interrogées répondent qu’elles sont favorables et 18 % opposées.

Interrogé par le quotidien Le Monde, le chercheur en sciences politiques, Christophe Traïni (IEP Aix-en-Provence), indique que ce sondage informe aussi « sur la manière dont la Fondation Bardot formalise ses revendications et s’applique à les rendre visibles au sein de l’espace public ». Il explique également que « les réseaux militants ont participé à la diffusion des idées antispécistes, forgées dans les milieux universitaires anglo-saxons » et que « les fédérations de professionnels, de la filière viande ou de la chasse, exercent une contre-mobilisation » face aux actions des organisations animalistes.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

François Rondeleux a repris l'exploitation en 2023.
Le Chapeau change de mains
Depuis 2 ans, c'est François Rondeleux qui est aux commandes du Chapeau, à Maulay. Le jeune homme a repris l'exploitation…
Cécile et Thierry Lemaître gèrent avec leur fils et leur belle-fille ce gîte.
Un gîte tout confort, attenant à l'exploitation
C'était une petite maison familiale. Le relais du Mardelon, à Messemé est aujourd'hui un gîte 3 étoiles, géré par la famille…
Clémence Emery prépare la finale du concours de reconnaissance des végétaux au lycée de Thuré.
La finale du concours de reconnaissance des végétaux en ligne de mire
Ils étaient 100 à concourir et ils ne sont plus que 5 qualifiés pour la finale du Concours national de reconnaissance des…
FNSEA, CR, JA et Adiv ont rencontré le Préfet pendant plus de deux heures.
Eau : les tensions montent d'un cran

À quelques jours de la mobilisation de Bassines Non Merci à Poitiers, mais aussi du bureau du Sage Clain, pendant lequel sera…

Le Préfet de la Vienne se positionne pour le stockage de l'eau

A quelques heures d'une manifestation de Bassines Non Merci, le Préfet de la Vienne a publié un argumentaire dans lequel il…

Pour Muriel et Sandrine, le moment est important. Elles font partie des 25 premiers salariés de l'entreprise à but d'emploi Oxalys.
Montrer que personne n'est inemployable
Fin avril, Oxalys était officiellement lancée, dans le cadre de l'expérimentation du projet Territoires zéro chômeur de longue…
Publicité