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Les forces et les faiblesses de la production ovine

Malgré un contexte favorable, la production ovine continue de décliner. L'Institut de l'élevage s'est penché sur la question et a envisagé divers scénarios.

La forte hétérogénéité qui existe entre les éleveurs rend difficile l'émergence d'une dynamique collective.
La forte hétérogénéité qui existe entre les éleveurs rend difficile l'émergence d'une dynamique collective.
© JC Gutner

Cheptel en baisse, épizooties, loup et consommation en berne d'un côté, atouts agroécologiques et amélioration des revenus de l'autre... les signaux sont contradictoires pour la filière ovine française. L'Institut de l'élevage propose une réflexion sur l'avenir de la production ovine en France à l'horizon 2025 en s'appuyant sur les enseignements d'études menées durant les années 2015 et 2016. « Nous avons réalisé une synthèse nationale, issue d'ateliers de prospective, où nous avons proposé à des éleveurs d'échanger afin d'identifier des leviers prioritaires pour conserver une production significative de viande ovine, dans différentes régions comme Angers, Nancy ou encore Sisteron », explique Eva Groshens, du département économie de l'Institut de l'élevage.

Une réflexion a d'abord été engagée sur les forces et faiblesses de la production. « Il en ressort que, si la production ovine trouve sa place grâce à son adaptabilité, il existe une forte hétérogénéité entre les éleveurs, ce qui rend difficile l'émergence d'une dynamique collective. Il s'avère également que les niveaux de revenu restent insuffisants. Par ailleurs, si l'environnement technique est plutôt favorable, la production ovine est sous-représentée dans les formations. En revanche, les filières sont présentes, dynamiques et plutôt complètes. Enfin, l'évolution de la consommation nationale reste l'un des deux points de fragilité, avec la production, qui inquiète le plus les éleveurs. »

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