Aller au contenu principal

Les entreprises essaient de s’adapter au covid-19

Face à la crise sanitaire, les entreprises s’organisent pour maintenir autant que possible leurs activités. Les organisations professionnelles essaient de répondre au mieux aux questions des chefs d’entreprise.

«Si les entreprises ont l’espace nécessaire et respectent les mesures d’hygiène, elles doivent pouvoir continuer leur activité», estime Jean-Charles Vicard, président de l’Union patronale de la Charente
«Si les entreprises ont l’espace nécessaire et respectent les mesures d’hygiène, elles doivent pouvoir continuer leur activité», estime Jean-Charles Vicard, président de l’Union patronale de la Charente
© Photo d’illustration - Kelly Sikkema

Entre la nécessité de protéger leurs salariés, le public qu’elles reçoivent et le besoin de poursuivre leurs activités, les entreprises de Charente font face à un challenge inédit. Il s’agit souvent d’actions au cas par cas, et même du côté des organisations professionnelles les préconisations divergent.

Pour Jean-Charles Vicard, président de l’Union patronale de la Charente, « nous tombons dans une psychose. Le décret dit que les entreprises qui sont en capacité de le faire doivent continuer à travailler. Si elles ont l’espace nécessaire et respectent les mesures d’hygiène, elles doivent pouvoir continuer leur activité. Ce n’est pas peut-être, c’est certain. »

Du côté de la confédération l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment, le discours est sensiblement différent. « Dès le lendemain de l’annonce d’Emmanuel Macron, le président de la Capeb Philippe Guérin a appelé les entreprises artisanales à cesser les chantiers, explique David Léobet, secrétaire général de la CAPEB16. Il faut qu’ils prennent le temps de mettre en sécurité les chantiers et qu’ils ferment ensuite leurs entreprises. Ils restent disponibles pour les situations d’urgence pour des problèmes de chauffage, de toitures, de fuites. » La protection des entrepreneurs, des salariés et de leurs clients passe en priorité.

Retrouvez l'article complet dans La Vie Charentaise de ce vendredi 20 mars 2020, disponible en kiosques et sur abonnement.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Caracterres.

Les plus lus

François Rondeleux a repris l'exploitation en 2023.
Le Chapeau change de mains
Depuis 2 ans, c'est François Rondeleux qui est aux commandes du Chapeau, à Maulay. Le jeune homme a repris l'exploitation…
Cécile et Thierry Lemaître gèrent avec leur fils et leur belle-fille ce gîte.
Un gîte tout confort, attenant à l'exploitation
C'était une petite maison familiale. Le relais du Mardelon, à Messemé est aujourd'hui un gîte 3 étoiles, géré par la famille…
Clémence Emery prépare la finale du concours de reconnaissance des végétaux au lycée de Thuré.
La finale du concours de reconnaissance des végétaux en ligne de mire
Ils étaient 100 à concourir et ils ne sont plus que 5 qualifiés pour la finale du Concours national de reconnaissance des…
FNSEA, CR, JA et Adiv ont rencontré le Préfet pendant plus de deux heures.
Eau : les tensions montent d'un cran

À quelques jours de la mobilisation de Bassines Non Merci à Poitiers, mais aussi du bureau du Sage Clain, pendant lequel sera…

Le Préfet de la Vienne se positionne pour le stockage de l'eau

A quelques heures d'une manifestation de Bassines Non Merci, le Préfet de la Vienne a publié un argumentaire dans lequel il…

Pour Muriel et Sandrine, le moment est important. Elles font partie des 25 premiers salariés de l'entreprise à but d'emploi Oxalys.
Montrer que personne n'est inemployable
Fin avril, Oxalys était officiellement lancée, dans le cadre de l'expérimentation du projet Territoires zéro chômeur de longue…
Publicité