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Ovins
Les éleveurs d’ovins recherchent plus de productivité

La journée ovine sur l’utilisation et la valorisation de la génétique a permis de découvrir l’exploitation de Jean-Michel Doublet à Bretignolles. Un point a été fait sur les races et sur la possibilité de pratiquer la lutte naturelle au printemps.

Jean-Michel Doublet et Samuel Baudet, techniciens du groupement Teldis, ont présenté les bons résultats du troupeau ovin.
Jean-Michel Doublet et Samuel Baudet, techniciens du groupement Teldis, ont présenté les bons résultats du troupeau ovin.
© DR

Une quarantaine d’éleveurs et techniciens se sont retrouvés le 16 mars à la Joselière à  Bretignolles sur l’exploitation ovine de Jean-Michel Doublet. Il exploite 50 ha de terres labourables dont 40 ha en surface fourragère et 10 ha en cultures de vent, colza et orge. En 2008, il a augmenté son troupeau de brebis pour préparer l’arrêt de la production de lapins, décidé en 2009. 

Ce changement devrait permettre de passer de 120 à 300 brebis rouge de l’Ouest tout en confortant les bons résultats de productivité. 

« Mon objectif est d’avoir un maximum de mises bas à contre saison et de maintenir une productivité élevée grâce au rattrapage sur les premières mises bas », a expliqué l’éleveur. En 2008, il a obtenu avec 155 brebis mises à la reproduction, 184 mises bas et 296 agneaux élevés soit 1,91 agneau par brebis présente. Les brebis passent l’hiver en bergerie avec foin et enrubannage en libre-service et complément selon les lots. Les agneaux d’hiver sont engraissés en bergerie et ceux de printemps à l’herbe avec une complémentation en bergerie. La marge brute ainsi dégagée par le troupeau atteint 125 euros par brebis à comparer avec la plupart des systèmes ovins qui dégagent entre 75 et 100 euros par brebis de marge brute. 

 

Déraisonnement naturel variable

Lors de cette journée, Laurence Sagot a fait un point sur la recherche sur le désaisonnement naturel,  variable selon les races. Certaines sont en effet peu saisonnées comme les races rustiques ou prolifiques et d’autres très saisonnées comme les races bouchères. L’effet bélier au printemps et en été est testé au Mourier par le CIIRPO et l’INRA  sur les races mouton vendéen, Ile de France et romane avec également des réponses très variables. Un suivi doit être réalisé dans quatre élevages pour mieux appréhender la cyclicité de la reproduction. Roland Tanché qui fait du désaisonnement naturel depuis trente ans avec ses brebis vendéennes a témoigné. Il ne pose aucune éponge et obtient 200% de prolificité. Le taux de productivité du troupeau est régulier avec 155% de productivité. 

 

Des nouvelles de Nouvelle Zélande

Lors de cette journée, Jean-Louis Vollier du GIE Ovin qui revenait de Nouvelle Zélande a fait part aux éleveurs et techniciens présents de ses impressions. « Les éleveurs d’ovins de Nouvelle Zélande ont des troupeaux importants au pâturage sans bâtiment, ni matériel. Par contre le pâturage est mené de manière très fine et très structurée. C’est par cette méthode qu’ils ont réussi à descendre leur coût de production à 1,78€ / kg de carcasse. Au niveau des races, ils utilisent ce qui est adapté et apporte de la conformation comme le Texel. Ils utilisent aussi des races qui perdent leur laine afin de ne pas avoir à les tondre », a-t-il évoqué. Un témoignage qui a permis de mesurer et d’imaginer d’autres stratégies possibles en production ovine. 

 


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